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Santé


En période de règles, et malgré le succès des culottes menstruelles, la grande majorité des femmes continuent à utiliser des serviettes hygiéniques ou des tampons. Seulement, comment choisir les protections périodiques sans danger ?  Dans le dernier numéro du magazine 60 millions de consommateurs on retrouve le classement des meilleurs produits à adopter. Le voici.

Pourquoi il est important de bien choisir sa protection périodique ?

Le choix de produits adaptés à votre flux et à vos préférences de confort peut vous aider à vous sentir mieux pendant vos règles. Ainsi, les protections périodiques de qualité peuvent réduire le risque d’irritations, d’allergies ou d’infections liées à l’utilisation de produits menstruels. Opter pour des produits réutilisables comme les coupes ou les culottes menstruelles peut aussi minimiser votre impact environnemental à long terme. Ce choix contribue à réduire les déchets plastiques liés aux produits menstruels jetables.

Bien choisir sa protection périodique est aussi et surtout une question de santé. Miser sur des produits conformes aux normes de sécurité peut contribuer à préserver votre santé menstruelle.

Le tampon, la serviette hygiénique ou la culotte menstruelle ?

Ainsi, le choix entre le tampon, la serviette hygiénique et la culotte menstruelle dépend de vos préférences personnelles, de votre flux menstruel, de votre mode de vie et de vos besoins individuels. Voici quelques considérations pour vous aider à décider :

Tampon

  • convient aux personnes actives ou sportives
  • peut être discret sous les vêtements
  • doit être changé toutes les quelques heures
  • peut présenter un risque de syndrome du choc toxique (SCT) s’il n’est pas changé régulièrement

Serviette hygiénique

  • facile à utiliser
  • disponible en différentes tailles et épaisseurs
  • convient aux personnes préoccupées par le SCT
  • doit être changée régulièrement pour éviter les fuites

Culotte menstruelle

  • réutilisable et écologique
  • peut être portée toute la journée en fonction du flux
  • convient aux personnes soucieuses de l’environnement
  • nécessite un lavage après utilisation

Le choix de votre protection périodique dépendra donc de vos préférences en matière de confort, de praticité, de durabilité et de vos considérations en matière de santé. Vous pouvez également alterner entre ces options en fonction de votre activité et de votre flux menstruel. Quoi qu’il en soit, il est important de choisir des produits de qualité et de suivre les instructions d’utilisation pour assurer votre confort et votre sécurité.

Quelles sont ses substances indésirables pointées du doigt par 60 Millions de consommateurs ?

Dans le cadre de ce test, l’association a passé au crible 6 sortes de protège-slips, 9 types de serviettes hygiéniques, dont 8 avec ailettes et 9 types de tampons avec applicateur. Tous ces produits étaient tous prévus pour un flux normal. Leur composition a été analysée, afin de rechercher les allergènes, les molécules d’argent ou encore des contaminants au potentiel toxique.

En ce qui concerne les tampons, on a ajouté la recherche de pathogènes, comme des bactéries ou des moisissures, la protection étant portée au contact de la paroi vaginale.

Ainsi, les substances chimiques suivantes ont été étudiées lors de cette analyse :

  • le glyphosate et/ou Ampa
  • les dioxines
  • les composés organiques halogénés absorbables (AOX)
  • les allergènes
  • les phtalates
  • le triclosan
  • les métaux lourds
  • le formaldéhyde
  • l’argent

Résultat : sur 24 produits testés, seuls 7 bénéficient d’une très bonne note (au-dessus de 13/20).

Quels sont les produits menstruels à privilégier ?

Selon le classement des 60 Millions de consommateurs, et afin d’éviter les problèmes, il vaut mieux miser sur les produits suivants :

Serviettes hygiéniques

  • Always 100% organic cotton
  • U Nature Hypoallergéniques ultra minces
  • Nana Pure Sensitive
  • Love &Green
  • Hema

Protège-slips

  • Labell Normal Pocket
  • U Nature
  • Vania confort

Tampons

  • Les Petites Choses
  • Doulys
  • Carrefour Soft
  • Tampax



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Depuis l’été dernier, l’inquiétude concernant ces insectes n’a cessé de croître : d’abord, une statistique a révélé qu’un Français sur dix était victime de ces parasites, puis on a constaté la présence de punaises dans le métro, les théâtres, les salles de cinéma, des hôtels, et enfin, la mairie de Paris a sollicité l’intervention de l’État et du gouvernement pour un plan d’urgence. Une véritable psychose s’installe en France, tant il semble difficile d’endiguer la prolifération des punaises de lit.

Les punaises de lit de retour

Les punaises de lit, qui ont refait surface depuis les années 1990, ont envahi plus de 10 % des foyers en France au cours des dernières années. Ces minuscules insectes, de la taille d’un pépin de pomme, se nourrissent principalement de sang humain la nuit, se dissimulant généralement dans les matelas et les sommiers. Ils sont également transportés par les vêtements et les bagages.

Selon un rapport récent de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), les punaises de lit ont engendré une dépense annuelle de 230 millions d’euros pour les ménages français entre 2017 et 2022. Ces dernières semaines, des usagers de plusieurs lieux publics en région parisienne, notamment dans la zone d’attente de l’aéroport de Roissy, ont signalé la présence de ces insectes.

Comment les repérer ?

Les experts sollicités pour intervenir prodiguent des conseils afin de détecter la présence de ces minuscules créatures avant de recourir à la moindre utilisation d’insecticide. Vous devez inspecter le matelas et « les lattes de votre sommier, généralement celles qui sont près de la tête qui est l’endroit le plus chaud de notre corps. Et si vous voyez des petits points noirs, vous déboîtez la latte. Autres endroits les plus courants : le lit, les plinthes et les prises », explique Mickaël Chapon, dirigeant de l’entreprise M2B Bio Solution, dans les colonnes de TF1info.

Si vous avez la moindre suspicion, voici les signes révélateurs à ne pas négliger : des piqûres suivies de démangeaisons, le plus souvent alignées sur la peau, sont probablement causées par des punaises de lit. Un autre indicateur caractéristique est la présence de traces de sang sur le matelas et les draps, résultant des déjections de ces insectes.

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Comment s’en débarrasser ?

Dans le Point, les spécialistes expliquent comment se débarrasser des punaises de lit si son domicile est infecté. Il est essentiel d’agir rapidement, car une femelle peut pondre de 300 à 500 œufs au cours de sa vie. Dans ce cas, il est recommandé de faire appel à une entreprise spécialisée qui utilisera des produits chimiques et effectuera au moins deux traitements. Le coût d’une intervention contre les punaises de lit varie généralement de 300€ à 1 500€ en fonction de la superficie à traiter et du degré d’infestation.

Une autre méthode peut se révéler très efficace si elle est exécutée de manière rigoureuse. Elle consiste à passer soigneusement chaque recoin de chaque pièce infectée au nettoyeur vapeur. La haute température éliminera les insectes, leurs larves et leurs œufs. Cependant, il est impératif de ne négliger aucun centimètre carré, car la présence d’un ou deux survivants peut rapidement entraîner une réinfestation complète de votre logement. Pour une assurance totale, faites appel à un professionnel.



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Nous sommes nombreux à rêver de pouvoir nous abandonner dans les bras de Morphée un peu plus longtemps. Seulement, entre le travail et les enfants, dormir plus que de raison n’est pas toujours envisageable. En outre, vous n’avez pas envie de passer pour un paresseux.

L’importance de dormir suffisamment

Il n’y a toutefois aucune honte à manquer de sommeil. Vous êtes d’ailleurs loin d’être le seul avoir besoin de réguler votre horloge interne. En effet, une étude menée par l’IPSOS publié en mars 2023 a révélé que 63% des Français dormaient mal. 23% d’entre eux estiment même que leurs nuits sont très rarement réparatrices.

Or, un sommeil de qualité et en quantité adéquate est la clé pour maintenir une bonne santé. Non seulement ces indispensables heures de repos nous permettent de refaire le plein d’énergie, mais elles nous aident également à améliorer notre santé mentale.

Des grasses matinées salutaires

Ainsi, pour ne manquer aucune heure qui devrait être passée au pays des rêves, la National Sleep Foundation nous invite à faire la grasse matinée le week-end. Cette recommandation que certains jugeront peut-être insignifiante est bien loin de l’être. Et pour cause, elle est issue des réflexions approfondies d’une dizaine de médecins du sommeil et d’experts du sujet ayant en tout épluché 63 études sur le sommeil.

Le 7 septembre dernier, ils rendaient leurs conclusions dans les pages du journal de la National Sleep Foundation, Sleep Health. « Il est important pour la santé, la sécurité et les performances cognitives que les heures de début et de fin de sommeil soient cohérentes. Néanmoins, lorsque le sommeil est insuffisant pendant la semaine/les jours de travail, un sommeil de rattrapage pendant le week-end/les jours non travaillés peut s’avérer bénéfique », ont-ils d’abord avancé.

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Une à deux heures de sommeil en plus le week-end

Finalement, traîner au lit le week-end ne nous ferait pas forcément perdre notre rythme en semaine et serait même bénéfique pour notre santé. « Si vous ne dormez pas suffisamment pour fonctionner de manière optimale pendant la semaine, vous pouvez dormir le week-end. Sur la base de la littérature examinée par le panel, les personnes qui l’ont fait ont obtenu de meilleurs résultats de santé que celles qui ont maintenu une durée de sommeil inefficace ou insuffisante », ont-ils expliqué.

Dans la mesure où ces spécialistes attestent que la régularité est une composante essentielle à la bonne marche de notre cycle circadien, il est important de ne pas non plus prolonger trop longtemps ces rendez-vous avec Morphée. L’idéal est donc, selon eux, de dormir une à deux heures de plus le week-end. Pour ce faire, pourquoi ne pas commencer à se coucher plus tôt dès aujourd’hui ?



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angioscanner

Définition : qu’est-ce qu’un angioscanner ?

L’angioscanner ou scanner vasculaire est un examen d’imagerie médicale qui permet de visualiser les veines et les artères du corps. Il est réalisé au moyen d’un scanner utilisant les rayons X et l’injection d’un produit de contraste. Les images peuvent être visibles en 2D ou en 3D. 

L’angioscanner est utilisé pour diagnostiquer certaines maladies des vaisseaux sanguins (anévrisme, sténose, thrombose, malformation congénitale…).

Vous pouvez passer un angioscanner dans un centre d’imagerie médicale ou un hôpital qui pratique cet examen. Parfois cette imagerie est réalisée dans une situation d’urgence si le patient présente des signes d’infarctus ou d’embolie pulmonaire. 

Indications : pourquoi faire un angioscanner ?

L’angioscanner est utilisé pour le diagnostic de différentes pathologies des vaisseaux sanguins.

  • C’est la technique de référence, après l’échodoppler, pour rechercher un rétrécissement (sténose), une dilatation (anévrisme) ou encore une obstruction (comme une thrombose ou une embolie) des artères. En effet, l’angioscanner est souvent utilisé pour l’exploration des artères, avec de moindres risques qu’une artériographie par ponction directe ou cathétérisme. L’angioscanner thoracique est particulièrement indiqué en cas de suspicion d’embolie pulmonaire (obstruction d’une artère des poumons). 
  • L’angioscanner tend aussi à remplacer l’angiocardiographie pour visualiser les cavités cardiaques et surtout la coronarographie pour l’exploration des artères coronaires (étant moins invasif) en cas de signes de maladie coronarienne ou d’infarctus du myocarde par exemple. Dans ce dernier cas, nous parlons d’angioscanner coronaire ou coroscanner

Enfin, l’angioscanner peut être employé pour :

  • L’exploration d’autres vaisseaux comme l’aorte thoracique, les vaisseaux des troncs supra-aortiques (qui sont destinés à la tête et aux membres supérieurs) ; 
  • La recherche d’anévrismes intracrâniens
  • L’exploration des artères rénales, digestives, du petit bassin et des membres inférieurs.

Préparation : quelles précautions prendre avant l’examen ?

Si votre médecin vous a prescrit un angioscanner, vous devriez prendre rendez-vous dans un établissement de santé pratiquant cet examen. 

Lors de la prise de rendez-vous, il vous faudra signaler l’existence de toute éventuelle maladie ou grossesse qui pourrait compromettre l’examen. 

Les personnes de plus de 65 ans, devront réaliser un dosage de créatinine avant l’examen afin de vérifier l’état de santé de leurs reins. 

Le jour de l’examen, pensez à amener avec vous votre ordonnance et votre carte vitale qui vous seront demandées à l’accueil. Si vous disposez d’anciens examens, amenez-les également avec vous. 

Déroulé : comment se passe un angioscanner avec injection ?

L’angioscanner est un examen rapide et indolore sous anesthésie locale. Il est nécessaire d’être à jeun depuis au moins 4 heures pour passer cet examen. Le patient est allongé sur une table qui sera glissée dans le tube du scanner. Un produit de contracte iodé est injecté par voie intraveineuse dans la région du corps à observer. Il est demandé au patient de retenir sa respiration au moment d’entrer dans le tube. L’examen ne dure pas plus de 20 à 30 minutes. 

Si vous êtes claustrophobe et redoutez d’être inséré(e) dans le tube du scanner, mieux vaut le signaler à l’équipe médicale présente. 

Comment interpréter les résulter de l’angioscanner ?

C’est le médecin radiologue qui interprète les résultats de l’angioscanner. Les images lui permettent d’observer s’il existe une anomalie comme une obstruction, une dilatation ou un rétrécissement au niveau d’un vaisseau sanguin.

En cas d’urgence vitale, le patient peut être transféré directement au bloc opératoire lorsque l’examen est réalisé à l’hôpital. Dans le cas contraire, il est renvoyé devant un spécialiste. 

Angioscanner : quels sont les risques et contre-indications ?

  • Les effets indésirables de l’angioscanner sont associés à l’injection du produit de contraste iodé (une sensation de chaleur, un malaise, des nausées, goût étrange dans la bouche sont possibles…).

En cas d’insuffisance rénale, il y a un risque d’aggravation de la maladie, c’est pourquoi dans cette situation mieux vaut opter pour un autre examen come un échodoppler ou un angio-IRM. Il en va de même en cas d’allergie à l’iode, même si celle-ci est très rare en pratique. 

  • Il existe aussi un risque minime d’irradiation. Mieux vaut donc éviter de répéter cet examen de nombreuses fois. 

Après l’examen vous pouvez rentrer chez vous. Parfois après vérification de votre tension artérielle par l’équipe médicale. Dans la majorité des cas, vous ne ressentirez rien une fois rentré(e) chez vous. Si vous avez reçu une injection, pour accélérer l’élimination du produit, buvez de l’eau abondamment (sauf régime particulier, dans les cas d’insuffisance cardiaque ou rénale).



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biba1 35

Le vagin reste encore, en grande partie, une terra incognita pour la science. Des siècles de domination masculine n’ont pas aidé à pousser les recherches en la matière. Le retard est considérable quand on creuse un peu la question de la perception de l’anatomie féminine auprès du grand public. Le fait que beaucoup ignorent encore la forme réelle du clitoris en est une illustration parfaite, et définitivement inquiétante. 

Parler ouvertement du vagin reste encore une prise de position que l’on perçoit comme engagée, au lieu de la considérer normale. Au-delà d’interrogations qui peuvent sembler un peu plus légères, cela cache aussi de sérieuses lacunes quant aux maux qui affectent les femmes dans leur intimité. L’endométriose et sa reconnaissance (partielle) très récente montre l’étendue des dégâts. Quand les tabous poussent à regarder ailleurs, les femmes souffrent en silence. 

Une maladie du vagin quasi inconnue du grand public 

Peu de personnes, surtout au sein de la gent masculine, ont entendu parler de la vulvodynie. Pourtant, comme le mentionne le site Pourquoi docteur, une étude américaine montre qu’environ un quart de la population féminine serait concernée. Cette pathologie chronique du vagin ne paraît pas suivre de schéma particulier en termes d’âge notamment. Ce sont donc bien toutes les femmes qui peuvent en être potentiellement victimes sans le savoir. 

Le problème est que les personnels de santé ne sont pas forcément plus au courant. Beaucoup de gynécologues ne seraient ainsi pas en mesure de poser un diagnostic précis sur ces maux. Il faut dire que les connaissances à ce sujet sont encore très partielles. On ignore les causes à l’origine de ces douleurs persistantes. Les femmes atteintes ressentent en permanence des picotements ou des sensations de brûlure à l’entrée du vagin. Malheureusement, cela empire avec certains positions, lors de l’utilisation d’un tampon ou durant des rapports sexuels. 

Des symptômes invalidants 

Plus qu’un simple inconfort, la vulvodynie peut affecter fortement l’état général de la personne concernée. Les douleurs chroniques ont un impact sur la vie sociale et sur la libido. Cela peut entraîner ainsi une sensation de malêtre au quotidien. Le risque principal est de glisser progressivement vers une forme de dépression, en plus d’avoir à faire face aux maux physiques au niveau du vagin et de la zone périphérique. Il est évidemment indispensable de consulter un spécialiste (voire plusieurs) afin de se faire aider correctement. 

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Un traitement efficace ? 

Pour faire face à cette affection du vagin, il semble que les antidépresseurs représentent une piste efficace. La prescription d’amitriptyline et de nortriptyline aiderait à atténuer les symptômes. C’est aussi pour cela que la vulvodynie est parfois appelée “dépression du vagin”. Des analgésiques spécifiques peuvent être nécessaires. Les cas les plus extrêmes peuvent même se solder par une intervention chirurgicale conduisant à une ablation partielle de la vulve. 

Au quotidien, les femmes souffrant de vulvodynie doivent être d’autant plus vigilantes pour éviter les sources de stress. Cela concerne à la fois le bien-être mental général et les soins du vagin. L’objectif est bien sûr de réduire toute forme de position, de pratique ou de produits qui pourraient agresser la vulve et accentuer les douleurs. Il faut aussi espérer que la recherche en la matière fasse des progrès rapides. En attendant, en parler est déjà un premier pas.  



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cremeantifongique

C’est quoi une crème antifongique ?

Une crème antifongique est une crème ou une pommade contenant des substances actives contre les infections à des champignons ou à des levures (appelées infections fongiques).n« Ces crèmes sont prescrites pour traiter différentes affections comme le pied d’athlète ou les mycoses de la peau ou des muqueuses. Elles permettent de limiter la multiplication des champignons », Noura Marashi, docteure en pharmacie.

On utilise ces médicaments lorsque l’infection n’est pas invasive. En effet, lorsqu’une mycose est profonde, généralisée ou systémique, on utilise d’emblée des traitements par voie intraveineuse ou par voie orale.

Les traitements topiques en crème ou en pommade sont parfaitement adaptés aux peaux sèches voire hyperkératosiques (peaux épaissies et qui se fendillent à cause de la sécheresse). Elles sont aussi idéales pour soigner les muqueuses comme lors d’une mycose vaginale chez la femme.

Les antifongiques peuvent agir de deux façons. Certains peuvent perforer la membrane cellulaire du champignon, ce qui provoque sa destruction. Dans ce cas, nous parlons d’antifongiques fongicides. D’autres sont dits ‘fongistatiques’, c’est-à-dire qu’ils empêcher la multiplication du champignon. Noura Marashi, docteure en pharmacie. 

Intertrigo, mycose… quand utiliser une crème antifongique (contre les champignons) ?

Les crèmes antifongiques sont indiquées pour traiter certaines infections fongiques superficielles qui touchent la peau ou les muqueuses.

Le médecin sélectionne un antifongique en fonction de la nature du champignon identifié. Trois champignons sont en cause dans ces maladies : la levure Candida albicans et deux champignons filamenteux : les dermatophytes (qui peuvent aussi se retrouver sur les cheveux et les ongles) et les Malassezia furfur.

Voici les affections les plus souvent soignées avec des crèmes antifongiques :

  • Lintertrigo : cette inflammation des plis de la peau est liée à la macération provoquée par l’humidité et/ou une infection. L’intertrigo est souvent provoqué par une prolifération de Candida Albicans.
  • L’herpès circiné : il s’agit d’une infection de la peau ne comportant ni cheveux ni poils par des champignons dermatophytes. Cette maladie se manifeste par une ou des taches rouges arrondies de quelques millimètres à quelques centimètres de diamètre, sur lesquelles la surface pèle (squames).
  • Le pied d’athlète : il correspond à une infection à dermatophytes de la peau des pieds. Il provoque le plus souvent une légère exfoliation, avec ou sans rougeur, et des démangeaisons. La desquamation peut concerner une zone peu étendue (en particulier, entre les orteils) ou toute la plante du pied. Le pied d’athlète est fréquent chez les personnes très actives voire sportives qui mobilisent beaucoup leurs membres inférieurs. « Le pied d’athlète est surtout lié à la transpiration dans les chaussures qui favorise l’humidité et la prolifération du champignon » selon la pharmacienne.
  • Les mycoses cutanéo-muqueuses : elles sont le plus souvent dues à des champignons de type Candida Albicans et affectent particulièrement les pieds, la bouche (muguet buccal) et la zone génitale.
  • Les infections à Malassezia furfur : on peut notamment citer le pityriasis versicolor qui se manifeste par de multiples plaques squameuses, asymptomatiques, de couleur blanche à brune rosée.

Antifongique sans ordonnance : pour quel usage ?

Il existe des antifongiques disponibles sans ordonnance en pharmacie. Néanmoins, si vous pensez souffrir d’une infection fongique sur une zone de la peau ou des muqueuses, mieux vaut consulter un médecin. En fonction des symptômes, ce dernier pourra prescrire un traitement adapté.

Parfois, un prélèvement cutané sera nécessaire pour plus de précisions dans le choix du traitement (qui doit cibler le champignon en cause). Attention, un tel prélèvement ne pourra pas être effectué si vous avez appliqué une crème antifongique sans ordonnance avant votre examen médical (au risque de fausser les résultats). Il faudra alors cesser le traitement local pendant au moins deux semaines avant de faire le prélèvement.

Les antifongiques sans ordonnance sont donc à éviter. Néanmoins, si vous ne souhaitez pas consulter un médecin, vous devriez au moins demander conseil à votre pharmacien avant d’utiliser ces produits.

Imidazolés, ciclopirox olamine… quels sont les différents antifongiques locaux ?

La plupart des crèmes antifongiques contiennent des agents azolés ou imidazolés (bifonazole, clotrimazole ou Mycohydralin®, éconazole, isoconazole, kétoconazole ou Ketoderm®, miconazole ou Daktarin®, sertaconazole ou Monazol®…), très efficaces sur la levure Candida Albicans responsable de l’intertrigo ou encore de la mycose vaginale ou buccale. D’autres médicaments peuvent être utilisés comme le ciclopirox olamine ou l’amorolfine.

Application d’une crème antimycosique ou antifongique : quelles précautions prendre ?

Si vous utilisez une crème antifongique, assurez-vous d’éviter de vous contaminer à nouveau :

  • Vérifier qu’il n’y a pas de champignon sur une autre région du corps. Il faut traiter toutes les zones et bien regarder au niveau des mains, des pieds et des plis.
  • Vous devez traiter les endroits de l’habitation potentiellement infestés comme les serviettes de bain, les chaussons, les tapis de bain… L’idéal est de tout laver en machine à 60 °C. Les sous-vêtements et le linge de toilette ne doivent pas être partagés.
  • Enfin, il peut y avoir une contamination de l’entourage proche qu’il peut être pertinent de traiter. Par exemple, en cas de mycose vaginale, le/la partenaire doit aussi réaliser le traitement en appliquant la crème antifongique.

Ajoutons que les champignons sont favorisés par la chaleur et l’humidité. Il est donc prépondérant de bien se sécher après la douche afin d’éviter les récidives.

Où appliquer une crème antifongique ?

Vous devez appliquer la crème antifongique sur les zones atteintes uniquement. Vous devez impérativement respecter la posologie, la durée du traitement et les précautions d’emploi de ces médicaments. Lire attentivement la notice.

Antifongiques topiques : quels en sont les effets indésirables ?

Il existe peu d’effets indésirables aux crèmes antifongiques qui ne pénètrent généralement pas dans l’organisme. Néanmoins, elles peuvent engendrer des irritations locales. « Ces crèmes peuvent aussi être à l’origine de démangeaisons, de sensations de brûlure, de douleurs et plus rarement d’éruptions cutanées, d’allergie ou encore d’urticaire », souligne la docteure Noura Marashi.

Crèmes antifongiques : peut-on les utiliser pendant la grossesse ?

Si vous êtes en période de grossesse ou d’allaitement et que vous souffrez d’une infection fongique au niveau de la peau ou des muqueuses, mieux vaut consulter un médecin qui vous prescrira une crème antifongique adaptée. L’automédication est strictement déconseillée.



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Quels risques et bienfaits à avaler du sperme

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bouche stylisee

Près de 90 % des femmes en couple avec leur partenaire depuis moins de trois ans pratiqueraient régulièrement la fellation (source 1). Et si toutes ne sont pas à l’aise avec l’idée d’avaler le sperme de leur partenaire, elles sont près de 40 % à déclarer l’avoir déjà fait. Un chiffre loin d’être anecdotique donc !

Qu’est-ce que la séminophagie ?

La séminophagie correspond à l’ingestion du sperme, que ce soit à des fins érotiques, pour sa valeur nutritive, ses prétendues vertus santé ou encore pour des raisons spirituelles. D’après le premier volet de l’étude Observatoire européen de la sexualité féminine conduite par l’IFOP (source 2), 40 % des femmes déclarent avoir déjà avalé le sperme de leur partenaire, ce qui correspond à un peu moins d’une femme sur deux.

Composition : que contient le sperme ?

« Le sperme est un liquide qui n’existe pas à l’état de stockage dans l’organisme. Il est produit au moment de l’éjaculation, et est la réunification de plusieurs liquides issus de différentes glandes : du testicule, de l’épididyme, du canal éjaculateur, des glandes séminales, de la prostate et des glandes péri-urétrales », résume le Dr Giwerc.

Le liquide séminal représente 65 à 70 % du sperme, le liquide prostatique 15 à 20 % et le liquide préséminal 4 à 5 %. « Quant aux spermatozoïdes produits par les testicules, ils ne constituent que 0,5 % du volume total du sperme », ajoute le spécialiste.

Côté composition nutritionnelle, le sperme contient en grande majorité de l’eau, puis un peu de fructose et des oligoéléments.

Quel goût, quelle odeur et quel aspect a le sperme ?

Si l’on en croit sa composition nutritionnelle, le sperme devrait avoir un goût légèrement sucré, mais certains le perçoivent plutôt salé et amer voire âcre, avec des notes métalliques. Quoi qu’il en soit, le goût du sperme n’est pas universel, puisqu’il varierait beaucoup en fonction de l’alimentation de chacun. Une information précieuse pour tous ceux qui souhaitent rendre plus agréable le goût de leur semence. On entend ainsi dire que certains aliments tels que l’ananas, le kiwi, la pomme, les baies, le thé vert ou encore la camomille pourraient adoucir le goût du sperme.

À l’inverse, il serait préférable d’éviter les asperges, les choux et autres crucifères, le café et les produits laitiers qui auraient tendance à accentuer son amertume.

Coté aspect, le sperme est blanc lactescent translucide et normalement plutôt lisse. « Il arrive cependant que l’on observe des petits grumeaux dans le sperme : c’est quelque chose qui peut arriver, qui est physiologique et qui ne doit pas forcément inquiéter », souligne l’urologue. De la même façon, la couleur du sperme peut virer au jaune ocre. en cas d’oxydation de la spermidine. « Si ça n’est pas forcément inquiétant, on recommande d’une manière générale de consulter si l’on constate un changement de couleur de son sperme », précise le Dr Giwerc.

Y a-t-il des calories dans le sperme ?

Tout d’abord, il faut savoir que le volume d’une éjaculation est très faible, puisqu’il représente 1,5 à 5 ml maximum, soit l’équivalent d’un quart à une cuillerée à café de liquide seulement ! Le sperme contenant en majorité de l’eau, et une faible proportion de fructose, sa valeur calorique est donc tout à fait négligeable. Que les candidates aux régimes se rassurent : pas de risque de prendre du poids en avalant, même régulièrement, la semence de ces messieurs !

Bienfaits et vertus : est-ce que le sperme est bon pour la santé, le visage, la peau ou les cheveux ?

Les prétendues vertus santé du sperme font couler beaucoup d’encre et alimentent bien des fantasmes. Elles font toutefois l’objet de quelques études scientifiques sérieuses. Tâchons de démêler le vrai du faux.

Le sperme en cure de jouvence

Une étude menée en 2009 (source 3) s’est attachée à démontrer que la spermidine, présente dans le sperme, aurait des vertus antioxydantes et donc un effet positif dans la lutte contre le vieillissement des cellules. Mais l’étude n’a été menée que sur des mouches et des souris en laboratoire, et jamais confirmée sur des humains.

Le sperme pour la croissance capillaire

D’après une étude menée en 2017 (source 4), des compléments alimentaires à base de spermidine favoriseraient la croissance des cheveux humains. Notons toutefois que la spermidine n’est pas exclusivement contenue dans le sperme, puisqu’un certain nombre d’aliments en contiennent également : germe de blés, soja, noix, champignons, brocolis, choux-fleurs, fromages bleus…

Le sperme anticancer ?

Une fausse étude publiée en 2003 (source 5) a été largement relayée et a fait beaucoup parler d’elle ces dernières années. D’après ses conclusions : « Les femmes qui avalent du sperme deux fois par semaine ont 40 % moins de risques d’être exposées au cancer du sein ».Il s’est rapidement avéré que cette étude avait été inventée de toutes pièces par un étudiant de l’université de Caroline du Nord nommé Brandon Williamson. C’est le site américain de fact-checking Snopes, qui a confirmé qu’il s’agissait bien d’un canular (source 6)

Cependant, il semblerait que le jeune étudiant ne soit pas complètement dans l’erreur, puisque deux récentes études (sources 7 et 8) ont suggéré que la spermidine contenue dans le sperme serait capable d’interférer spécifiquement avec le cycle des cellules tumorales, freinant leur prolifération et stoppant leur croissance. Des études prometteuses pour la recherche de traitement contre le cancer, mais qui nécessitent toutefois d’être poursuivies, et qui ne suffisent pas à affirmer qu’avaler le sperme de son partenaire puisse réellement avoir un effet protecteur ou thérapeutique.

Le sperme contre la dépression ?

Une étude, menée en 2002 à New-York sur près de 300 femmes, a révélé que les participantes qui avaient des relations sexuelles sans préservatif étaient moins déprimées (moins de symptômes dépressifs et de tentatives de suicide) que les autres. Les composants qui seraient responsables de cet effet bien-être sont : la sérotonine, l‘ocytocine, la mélatonine, la thyrotropine et enfin le cortisol. Attention toutefois, on parle ici de rapports sexuels par pénétration, et donc de la capacité de la paroi vaginale à absorber les composants du sperme. L’étude ne précise pas si l’ingestion du sperme par la bouche est aussi efficace que par voie vaginale.

Les vertus santé du sperme, ingéré au cours de relations sexuelles, relèvent aujourd’hui essentiellement de la légende urbaine. En revanche, il faut garder en tête que le sexe oral peut être vecteur d’un certain nombre d’infections sexuellement transmissibles. Dr Anthony Giwerc, urologue et andrologue.

Y a-t-il des risques à avaler le sperme de l’homme ?

Bien que le sperme soit riche en spermidine antioxydante et anticancer, ainsi qu’en hormones de bien-être, il semble délicat de recommander aux femmes de s’en délecter pour bénéficier de ses bienfaits santé ! D’une part parce que cette fameuse spermidine n’est pas l’apanage du sperme et qu’on la retrouve également dans des aliments que l’on peut facilement mettre au menu. Et d’autre part car il ne faut pas oublier que le sexe oral (fellation et cunnilingus) peut être vecteur de maladies sexuellement transmissibles, tels que l’herpès génital, le gonocoque ou encore les chlamydiae. Les risques de transmission du VIH sont quant à eux plus faibles mais non nuls, car une contamination peut avoir lieu en cas de plaie ou d’ulcération dans la bouche.

Si l’on peut avaler le sperme de son partenaire de confiance par plaisir et amour, inutile de se forcer à le faire pour d’éventuels bienfaits sur la santé !



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cunni pendant les regles

Pourquoi avons-nous une libido élevée pendant les règles ?

La plupart des femmes sont gênées à l’idée d’avoir des relations sexuelles pendant leurs règles, généralement par peur d’imposer leur sang à leur partenaire sexuel. Pourtant, la période de menstruation est souvent associée à un pic de libido. En effet, l’endorphine, aussi connue sous le nom d’hormone du plaisir, libérée pendant l’orgasme, est connue pour être un antidouleur naturel. Une libido exacerbée pendant cette période serait ainsi une réaction du corps pour soulager ses douleurs liées aux menstruations. Une bonne raison pour ne pas s’en priver !

Cunni et rapports sexuels pendant les règles : est-ce possible ?

Bien que très taboues, les relations sexuelles – cunnilingus compris – pendant les règlesne sont pas plus risquées que les autres jours du mois. La seule chose élémentaire est le consentement, comme c’est d’ailleurs le cas pour toute pratique sexuelle. Il est donc essentiel que le partenaire soit d’accord et à l’aise avec l’idée de côtoyer de près le sang de sa chère et tendre.

Rappelons tout d’abord que le sang des menstruations s’écoule depuis le vagin des femmes, ce qui laisse le champ libre au clitoris, qui est la zone principalement ciblée lors du cunnilingus. La pénétration est également possible, en prenant idéalement soin de protéger son lit avec des serviettes de toilettes par exemple.

Comment faire un cunni pendant cette période ?

Si le cunnilingus n’est pas prohibé pendant les règles, quelques précautions s’imposent pour éviter le « bain de sang ». Il est par exemple vivement recommandé de mettre une protection vaginale, de type tampon, cup ou éponge menstruelle, pour stopper l’écoulement sanguin. Pour les plus téméraires, qui ne seraient pas dérangés par le sang, pas d’inquiétude non plus : le sang des règles n’est ni sale, ni mauvais pour la santé.

Autre solution : pratiquer le cunnilingus sous la douche, pour une toilette érotique…

Sexualité pendant les règles : quels risques pour la femme ?

Bien qu’il n’y ait aucune contre-indication médicale à avoir des rapports sexuels pendant ses règles, il faut cependant savoir que les femmes sont plus à risque de développer une petite infection pendant ces quelques jours par mois.

Pendant toute la durée des règles, le microbiote vaginal est légèrement altéré, car le sang modifie sensiblement le pH du vagin, ce qui la rend plus susceptible aux infections. Dre Florence Lelièvre, médecin gynécologue sexologue. 

Mycoses et vaginites sont ainsi plus fréquentes pendant les menstruations. Les symptômes sont néanmoins facilement identifiables (démangeaisons, brûlures, douleurs au niveau du sexe…) : il convient donc d’éviter les rapports en cas de doute et de consulter son médecin pour entamer un traitement adapté.

Le sang des règles est-il dangereux pour l’homme ?

Le sang des règles n’est pas plus dangereux pour l’homme que le sang qui circule dans nos veines ! Le seul risque pour la personne qui pratique le cunnilingus est donc une probabilité accrue de contamination par un virus transmis par voie sanguine (tel que l’hépatite B ou encore le VIH), si toutefois il y a présence de plaie dans la bouche. « Aphtes, lésions, herpès, gingivites… sont autant de portes d’entrée à un éventuel virus », rappelle la gynécologue sexologue.

Le maintien d’une bonne hygiène bucco-dentaire – avec des rendez-vous réguliers chez le dentiste – est d’ailleurs essentiel pour limiter les risques d’infection lors des rapports sexuels oraux (cunnilingus, anulingus et fellation).

Sexe pendant les règles : quels outils de prévention ?

En cas de doute sur la santé de son partenaire, il est préférable d’utiliser une protection (digue dentaire) avant de se lancer !

Une digue dentaire, qui se présente sous la forme d’un carré en latex à placer sur la vulve, peut-être utilisée pour éviter la transmission d’éventuelles infections. Dre Lelièvre.

Il est également possible d’utiliser un préservatif en guise de digue, en en coupant le bout, puis en l’ouvrant dans le sens de la longueur avec des ciseaux.

« Une bonne prévention passe également sur un dépistage régulier des MST, et par la vaccination (hépatite B et HPV papillomavirus humain) », ajoute la spécialiste.



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mal gorge apres fellation

Gonorrhée, syphilis, chlamydia : quelles sont les IST (infections sexuellement transmissibles) qui peuvent faire mal à la gorge ?

Le sexe oral (fellation, cunnilingus) peut être vecteur de plusieurs infections sexuellement transmissibles (IST), qui, dans certains cas peuvent toucher la gorge ou la bouche.

La chlamydia (chlamydiose de la gorge) et le gonocoque (gonorrhée) sont par exemple susceptibles de s’installer dans la gorge, mais ils sont la plupart du temps non douloureux. « Dans de rares cas cependant, le gonocoque va provoquer des symptômes proches de ceux de l’angine », indique la Dre Lelièvre. Gonorrhée et chlamydiose sont les deux maladies sexuellement transmissibles les plus fréquentes en France, et leur prévalence ne cesse d’augmenter depuis quelques années. La syphilis, quant à elle, est indolore, mais donne lieu à de gros ganglions dans le cou et parfois à des lésions dans le fond de la gorge.

L’herpès génital peut, lui aussi, être transmis au cours d’une fellation, et être à l’origine de lésions douloureuses dans la bouche de la partenaire.

Enfin, la mononucléose infectieuse (dite maladie du baiser) se transmet par la salive, donc potentiellement par le sexe oral, et provoque d’importants maux de gorge. « Mais le plus souvent, la mononucléose est transmise par les baisers et non par la fellation », ajoute la gynécologue.

La majorité des IST susceptibles d’être attrapées par le biais de rapports buccaux génitaux sont asymptomatiques ou presque, ce qui signifie qu’elles ne présentent pas de symptômes, et donc pas de maux de gorge.

« Mais des maux de gorge dans les jours qui suivent une fellation peuvent aussi n’avoir aucun lien avec la pratique sexuelle, et être simplement le symptôme d’une angine virale par exemple », précise la Dre Lelièvre.

Mal de gorge après une fellation profonde et violente

Des douleurs à la gorge après une fellation vigoureuse peuvent être aussi d’origine mécanique et non plus infectieuse. De petites ecchymoses peuvent apparaître au niveau du voile du palais, liées à la forte succion, provoquant une dépression barométrique.

Il s’agit de micro-hémorragies des petits vaisseaux sanguins du palais, qui peuvent être totalement indolores ou légèrement sensibles. C’est totalement bénin et disparait généralement en moins d’une semaine. Dre Florence Lelièvre, médecin gynécologue

Mal de gorge : comment savoir si j’ai une infection sexuellement transmissible ?

En présence de symptômes infectieux (mal de gorge, sensation de brûlures ou autres) après des rapports sexuels oraux non protégés, il est important de procéder à un dépistage afin d’éviter que l’infection ne s’aggrave et puisse entraîner des séquelles ou des complications plus difficiles à soigner par la suite.
Les modes de dépistage dépendent ensuite des IST recherchées. Ils peuvent être :

  • une prise de sang,
  • un examen clinique des organes génitaux avec éventuellement un prélèvement local (urétral chez l’homme et vaginal pour la femme),
  • une analyse d’urine,
  • un prélèvement pharyngé, au niveau de la gorge.

Ces différents examens peuvent être réalisés par le médecin traitant, un gynécologue, une sage-femme ou un biologiste médical dans un laboratoire.

Traitement : comment soigner une infection sexuellement transmissible ?

Les traitements de la gonorrhée et de la chlamydia sont relativement simples et se font au moyen d’antibiotiques qui seront prescrits par le médecin après résultat des examens et/ou prélèvements. Il est très important de traiter également le ou les partenaires sexuels, puisque les deux maladies peuvent avoir des conséquences importantes sur leur santé en l’absence de traitement. La chlamydia est par exemple la première cause d’infertilité chez la femme.

Le traitement de la syphilis repose également sur une antibiothérapie, le plus souvent de la benzathine pénicilline G « retard », plus ou moins prolongé en fonction du temps depuis lequel le patient a été infecté.



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Quelles sont les boissons à privilégier dans le cadre d’une perte de poids ?

Quand on cherche à perdre du poids, on a tendance à faire attention à ce que l’on met dans son assiette… Mais pas forcément à ce que l’on met dans son verre ! Et pourtant, certaines boissons que l’on aime consommer régulièrement (le petit cocktail qu’on prend le vendredi soir avec nos copines), sont ultra-caloriques. En plus d’être ultra-sucrée, sinon, ce n’est pas drôle. C’est pourquoi les experts recommandent de faire bien attention à ce que l’on boit lorsque l’on entreprend une perte de poids.

Ce n’est un secret pour personne, la boisson à privilégier dans une perte de poids est évidemment l’eau. Eh oui, celle-ci aide à réguler notre appétit en nous aidant à nous sentir plus rassasié. Mais elle aide aussi à éliminer les toxines et à brûler les calories en augmentant notre métabolisme. Le problème, c’est que l’eau, c’est bien, c’est bon… Mais c’est un peu ennuyant parfois ! On se voit mal aller prendre un verre avec ses potes et demander simplement un verre d’eau… Voici donc 2 boissons que vous pouvez déguster dans le cadre d’une perte de poids, et ce, sans modération !

Quel thé ou infusion choisir pour perdre du poids ?

Alors, non, boire que du thé pendant 3 semaines ne vous fera pas perdre 10 kilos facilement. Mais les thés et les tisanes sont recommandés par les nutritionnistes pour plusieurs raisons. La première ? Le chaud aide à augmenter la satiété plus aisément qu’une boisson froide. Aussi, avec un goût naturellement sucré, ils permettent de satisfaire celles et ceux qui ont une légère addiction pour le sucre. Et pour les plus gourmands, on peut ajouter un peu d’édulcorant naturel comme la stévia. Parmi ceux recommandés par les nutritionnistes, on retrouve la menthe poivrée, la camomille ou l’hibiscus.

On retrouve également le thé vert, connu pour être un bon brûleur de graisse naturel, car il contient des catéchines qui permettent de stimuler la combustion des calories et donc d’augmenter le métabolisme. L’infusion de cannelle régule la glycémie, favorise la satiété et est riche en antioxydants. L’infusion de gingembre quant à elle stimule le métabolisme et dynamise la digestion.

Aromatiser son eau pour kiffer sans culpabiliser !

Une autre boisson savoureuse à boire dans le cadre d’une perte de poids est l’eau aromatisée. Eh oui, quand on en a un peu marre de boire de l’eau « nature  » tous les jours, on peut pimper celle-ci en l’aromatisant facilement. Pour ce faire, on découpe des fruits de saison, des légumes ou des agrumes et on les ajoute à notre gourde. Les experts recommandent d’ailleurs d’opter pour de l’eau pétillante agrémentée de fruits pour profiter d’un goût pétillant et sucré, sans sucres ajoutés et sans les calories que l’on peut retrouver dans un soda ordinaire.

Le mieux dans une eau aromatisée ? On peut la créer en fonction de ses envies et / ou de ses besoins. Voici quelques exemples :

  • L’eau aromatisée au concombre a des vertus drainantes. Le concombre est riche en fibres et en antioxydants pour aider à réduire la sensation de faim et protège les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres.
  • L’eau aux fruits rouges est riche en antioxydants.
  • L’eau au citron est riche en vitamine C et est donc une véritable boisson détox.



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