Voici pourquoi passer Noël en famille n’est pas une obligation (et même plutôt une bonne idée)

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Noël en solo : une nouvelle tendance ?

Selon les chiffres de Ifop pour Dons Solidaires, en cette fin 2022, près de 9,5 millions de Français envisagent de passer Noël en solo, dont 14% qui traversent régulièrement ces 24h de fêtes en solitaire. Les raisons sont multiples et variées, à commencer par des liens familiaux distendus, par des contraintes financières de plus en plus sensibles, et évidemment, par le refus de certains de se plier aux traditions par « rébellion ». Faire un bon planning, sans froisser les sensibilités s’avère parfois difficile. Il faut savoir jongler et, surtout, bien réfléchir quel jour passer avec qui, entre des parents divorcés et la belle-famille, les enfants en garde partagée, etc.

Covid aidant, beaucoup de familles ont subi le clivage, sinon la désagrégation. Au sein des tribus les plus unies, sont nés de forts désaccords. Certains ont décidé de ne plus se fréquenter, tout simplement. « Mieux vaut être seul que mal accompagné », dit le proverbe. Les articles de presse, appuyés par les psys, le confirment : fini l’obligation du Noël en famille ! Nombreux sont les sites et les magazines qui proposent même « de bons plans pour fêter Noël en solo ». Comme résultat, le nombre d’adeptes de cette tendance grandit, et ce, malgré la levée des confinements.

Noël sans famille : un choix ou une contrainte ?

En dehors des désaccords familiaux, pour beaucoup, la manière dont on consomme en fin d’année a de moins en moins de sens. Non seulement il faut offrir une flopée de cadeaux tous neufs, dépenser des fortunes pour le champagne et le foie gras, prendre le train ou la voiture pour rejoindre la famille, mais aussi acheter des sapins de Noël pour les garder deux semaines chez soi, avant de les jeter à la poubelle… Pas très écoresponsable tout cela. Les injonctions actuelles de la « sobriété énergétique » ne collent pas avec les traditions. Face aux enjeux actuels, beaucoup préfèrent réduire leurs frais.

D’autres revoient aussi leurs dépenses à la baisse, mais plus pour des raisons financières. Ce n’est plus un secret pour personne, les prix ont drastiquement augmenté, contrairement aux salaires. Le pouvoir d’achat est en baisse constante. Entre les cadeaux, les billets de train, la hausse du prix de l’essence, la tenue de Noël et la qualité des mets à table, champagne en tête, on choisit… de ne pas y aller !

Cette année, les grèves de la SNCF en prévision s’ajoutent aux prix rocambolesques des billets. Si c’est pour en plus être en retard au dîner de Noël, dans le meilleur des cas, ou de tout bonnement passer à côté, ce qui peut arriver aussi, c’est tout à fait compréhensible que la balance penche vers d’autres options bien moins onéreuses.

Se retrouver en famille après Noël

En dépit de tous ces aléas pourtant évidents, l’absence au dîner de Noël en famille peut encore être perçue comme l’ultime expression de l’individualisme. Malgré les conseils des psychologues, nombreux sont ceux qui n’osent pas franchir le pas. Rejeter le caractère communautaire de Noël reviendrait à être égoïste, même si c’est loin d’être le cas.

Il suffit de se dire que ceux qui sont soucieux de votre bien-être, comprendront vos motifs et ne tenteront pas de vous dissuader. En revanche, ceux qui tiennent trop aux conventions risquent de le prendre mal et de vous infliger une petite leçon de morale. Pour répondre à ces derniers, il faut simplement proposer de se réunir à un autre moment. Suggérez les dates, car après tout, l’essentiel est de se retrouver pour partager un moment ensemble, sans se juger.





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