Depuis plusieurs mois, la hausse des prix fait la loi dans les différents rayons des supermarchés. Si de nombreux Français peinent déjà à joindre les deux bouts face à l’inflation galopante, il semblerait que la situation ne soit pas près de s’arranger… Bien au contraire même !
En effet, le secteur de la grande distribution n’est pas au bout de ses peines et tout porte à croire que les prix des produits alimentaires s’apprêtent à subir une nouvelle hausse historique dans les prochaines semaines. Un mois de “mars rouge” est d’ores et déjà annoncé.
Mars rouge : une augmentation fulgurante des prix à prévoir dans les supermarchés
Si faire ses courses va continuer de coûter de plus en plus cher, c’est parce que les industriels – avec qui les tarifs en rayon sont négociés – demandent à ce que de nouvelles hausses soient appliquées. Et ces dernières sont loin d’être négligeables…
Inflation: ce journaliste spécialiste de la grande distribution s’attend à un mois de mars « rouge » pic.twitter.com/Rlf3IbLT5T
— BFMTV (@BFMTV) January 4, 2023
Sur le plateau de BFMTV, Olivier Dauvers – journaliste spécialiste de la consommation et de la grande distribution – a en effet déclaré : “Les négociations entre les industriels et les distributeurs se terminent obligatoirement le 28 février, donc les nouveaux tarifs vont se répercuter très vite”.
Il poursuit : “À la différence de l’inflation, qui a entraîné une augmentation de 10 à 12 % étalée sur un an, là on va avoir peut-être 10 à 12 % de hausse sur un mois ou deux”. Voilà la raison pour laquelle les consommateurs doivent s’attendre à vivre un mois de “mars rouge”, selon lui.
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“Le niveau va redescendre”
Heureusement, d’après les informations rapportées par TF1 Info, cette situation ne devrait pas durer. Après cette forte augmentation qui débutera en mars, “le niveau va redescendre pour se stabiliser autour de 10 %”, estime Emily Mayer, experte des produits de grande consommation à l’institut Iri.
Selon l’experte, il pourrait même atteindre autour de 5 % sur la fin de l’année 2023. Si ce discours se veut rassurant, il est basé sur “une accalmie des prix de l’énergie à partir du printemps”. Pour l’heure, ce scénario reste donc “à confirmer”.