Diarrhée, anémie, douleurs nerveuses ou musculaires, voici les possibles effets secondaires que les médecins peuvent désormais éviter grâce au nouveau test ADN développé. L’adaptation des médicaments aux patients permettrait de réduire les effets secondaires d’un tiers. Près d’un million de Britanniques sont admis à l’hôpital à cause de ces fameux effets secondaires dus à une prise de médicaments, et ce chaque année. Pour les chercheurs, ces problèmes annexes sont dus à une anomalie de l’ADN qui empêche les patients d’être traité efficacement avec leurs médicaments. Des tests ADN ont été réalisés sur près de 3 400 patients prenant 39 médicaments différents, et au sein de leur dossier, les informations sur leur susceptibilité génétique à certaines réactions médicamenteuses ont été ajouté. Les prescriptions ont ensuite été modifiées en fonction de ces informations. Ce profil génétique établi en amont a permis de réduire de 30 % les effets secondaires des prescriptions de médicaments. Pour certains médicaments, allant de certains antibiotiques à des anti-dépresseurs, comme l’azathioprine, le capécitabine ou l’antibiotique gentamicine, qui peuvent produire des effets secondaires ou des difficultés d’absorption peuvent être des cibles pour ce genre de test ADN, afin de réduire les effets indésirables ou d’augmenter leur efficacité (source 1).