Qui sont les Skintellectuals ?

by heygirls



26504389

On les appelle les skintellectuals, comprenez intellectuels de la peau. Et lorsqu’il s’agit de décrypter les étiquettes des produits et de comprendre la science de la beauté, ces néophytes sont devenus experts.

Pendant longtemps, lire l’étiquette d’un produit cosmétique était plus cause de mal de crâne que source d’informations. D’ailleurs, peu s’y aventuraient. Convaincus par des slogans accrocheurs, des packagings attrayants ou la certitude qu’un prix élevé était égale à une grande qualité, les clients se ruaient sur les crèmes sans jeter un coup d’œil aux ingrédients. Mais ce temps est révolu. A l’heure où Internet et les réseaux sociaux changent la donne, découvrez les skintellectuals, littéralement les intellectuels de la peau, qui ont fait du décryptage de la science autour des produits de beauté leur spécialité. 

Les skintellectuals : des néophytes devenus experts

Pas besoin de diplôme pour devenir skintellectual, ces derniers sont totalement autodidactes. Plus que des consommateurs éclairés, ils sont désormais des clients ultra-renseignés. La mine d’informations disponibles sur Internet est leur meilleur ami et, avides de contenus toujours plus pointus, ils savent, désormais, non seulement reconnaître les composants d’un produit, mais aussi les concentrations nécessaires pour qu’ils soient efficaces tout comme les meilleures associations pour un résultat optimal. Autant dire qu’on ne fait pas gober n’importe quoi à un skintellectual, au grand damne de certains acteurs du secteur. 

Une quête de transparence 

Car au commencement du mouvement, on retrouve une véritable quête de transparence dans un monde de la cosmétique jusqu’alors bien opaque. Les cartes avaient déjà été rebattues par le lancement d’applications permettant de scanner les produits, à l’image de Yuka. Offrant un défrichage du monde des ingrédients cosmétiques et de leurs potentiels dangers, elles avaient poussé les marques à réévaluer leurs recettes mais aussi les consommateurs à toujours plus s’informer… et à douter ! Dès lors, pas question de se contenter de quelques labels « cruelty-free » ou « hypoallergénique » apposés sur une étiquette. 

En se renseignant toujours plus, le skintellectual a fini par parler couramment le langage des formules mais aussi, par exemple, à savoir quel type de packaging permet de mieux conserver une crème ou un sérum. Un cheminement de pensée dans lequel la finalité est la qualité du produit, au détriment parfois du reste (l’esthétique, le parfum, la texture) sur lequel les marques aimaient pourtant miser. Désormais, les voilà obligées de s’adapter. Surfant sur cette tendance, de nouveaux labels ont émergé, à l’image de The Ordinary ou Drunk Elephant, mettant les ingrédients et les actifs au cœur de leur concept. Désormais, les skintellectuals bousculent toute l’industrie, bien consciente qu’elle ne doit pas louper le coche d’un nouveau mode de consommation qui semble partie pour durer.

Les réseaux sociaux, bastion de la communauté des skintellectuals 

Il faut dire que les skintellectuals comptent de plus en plus d’adeptes sur les réseaux sociaux, où la communauté vit et grandit. De Youtube à Instagram en passant par les forums, les passionnés de cosmétiques échangent, débattent et commentent. De plus en plus d’internautes délaissent ainsi les anciens « beauty-gurus » et leurs « unboxings » au profit des stars du décryptage de compositions. Comme le note le média L’ADN, tandis qu’aux Etats-Unis, le compte Instagram @feelmyskin fait foi, en France, c’est Laurent Pan et son compte @Secretdepeau qui séduit. Sur TikTok aussi, les skintellectuals sont de plus en plus nombreux à distiller leurs connaissances dans des petites vidéos au potentiel viral réel. De quoi laisser penser que le mouvement n’en est qu’à ses prémisses et pourrait bien ne faire que gagner de l’ampleur. 
 



Source link

Related Posts

Leave a Comment