Qu’est-ce que le syndrome de Parsonage-Turner ?

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Dans son dernier « point de situation sur la surveillance des vaccins contre la Covid-19 », publié ce 31 mars 2022, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) mentionne le syndrome de Parsonage-Turner. 

Aussi connu sous le nom de névralgie amyotrophiante, ce syndrome a été signalé chez 43 patients depuis le début de la campagne de vaccination contre la Covid-19, dont 27 entre septembre 2021 et mars 2022. Principalement chez des hommes, âgés d’une quarantaine d’années. 

L’ANSM n’a pas encore établi un lien formel entre la vaccination et la survenue de ce syndrome, mais elle reste vigilante et surveille son évolution. Les 43 cas ont été revus et analysés avec un expert neurologue : 18 d’entre eux n’ont finalement pas été retenus (délai de survenue trop long, trop court, etc). Mais pour 25 cas, le diagnostic est bien confirmé. 

Qu’est-ce que le syndrome de Parsonage-Turner ?

Le syndrome de Parsonage-Turner, ou névralgie amyotrophiante, est une maladie rare du système nerveux périphérique. Il se traduit par une inflammation du plexus brachial, un groupement de nerfs situé au niveau de l’épaule et de la clavicule.

Les douleurs surviennent principalement la nuit et peuvent être causées parle stress ou une infection virale, mais aussi se développer après une vaccination.

Très inconfortable, le syndrome de Parsonage-Turner occasionne des douleurs soudaines et lancinantes dans la zone du cou et de l’épaule. Il peut également engendrer une baisse de la force musculaire ainsi qu’une perte de la masse des muscles de l’épaule.

La peau de cette région deviendra aussi très sensible. Des sensations de strictions, de brûlures et de décharges électriques peuvent se manifester.

Sa prise en charge repose sur l’administration d’une combinaison d’opioïdes à action de longue durée et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Le pronostic est plutôt bon puisque, d’après Orphanet, « les patients retrouvent généralement 70 % à 90 % de leur état initial après 1 à 2 ans de traitement » (source 2). Cependant, nombre d’entre eux conservent une intolérance à l’effort et une mauvaise coordination des muscles affectés.



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