Pourquoi fait-on une IRM ? | Santé Magazine

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L’imagerie par résonance magnétique (IRM) constitue un outil diagnostique incontournable. Objectif : mettre une image sur les maux.

Dr Mina Petkova : Examen d’une grande précision, l’IRM permet une analyse fine de tissus variés, notamment les muscles, le cœur, le cerveau, la moelle épinière, les tendons, les tumeurs, etc. Les champs d’application de l’IRM sont très larges puisqu’elle est utilisée dans l’exploration de maladies vasculaires, gynécologiques (endométriose…), cérébrales, articulaires, gastriques…

L’IRM n’utilise pas de rayons X

Sur un plan technique, l’IRM utilise le fait que le corps est composé à 70 % d’eau. Soumis à un champ magnétique, les protons d’hydrogène, qui composent les molécules d’eau, émettent des signaux et sont excités par des ondes de radiofréquence. Ces signaux sont ensuite captés puis convertis en images grâce à un système informatique.

Contrairement au scanner, l’IRM n’utilise pas de rayons X. Examen non irradiant et indolore, l’IRM ne présente aucun risque pour la santé du patient. L’équipe médicale se trouve à l’extérieur de la salle d’examen derrière une vitre, voit le patient pendant tout l’examen et peut communiquer avec lui à l’aide d’un micro. Le patient peut à tout moment appeler grâce à une sonnette placée dans sa main.

Dans certains cas, le scanner est privilégié à l’IRM

Pour certains patients présentant une contre-indication à l’IRM, le scanner est une alternative. Il utilise des rayons X émis à faibles doses. En effet, le scanner dure moins longtemps, quelques secondes contre plusieurs dizaines de minutes pour l’IRM, le confinement est nettement moindre car l’anneau dans lequel se déplace la table d’examen est beaucoup plus fin, ce qui peut rassurer les patients claustrophobes. Pour les mêmes raisons, il peut être utile chez les personnes âgées ou pouvant difficilement rester longtemps immobiles en position allongée.

Parmi les contre-indications à l’IRM :

  • la présence de corps étrangers dans l’œil ;
  • le port d’un pacemaker ;
  • le port de matériel médical comme un implant cochléaire, une pompe à insuline… ;
  • le port de certains modèles de valves cardiaques.

L’IRM peut nécessiter l’injection d’un produit de contraste

Dans certains cas, les informations fournies par l’IRM peuvent être suffisantes sans injection de produit de contraste. Dans d’autres, l’injection d’un produit de contraste à base de gadolinium est nécessaire. Elle peut être motivée par les symptômes ou la pathologie connue du patient ou bien par la nécessité d’obtenir plus de précisions sur une anomalie. Ainsi, en fin d’examen, le radiologue peut avoir besoin de réaliser l’injection d’un produit de contraste gadoliné.

Ces produits de contraste gadolinés sont généralement bien tolérés. Cependant, des réactions de toxicité peuvent survenir, les plus fréquentes étant les réactions allergiques (comme des boutons d’urticaire) et les réactions au niveau du rein. Cette injection est contre-indiquée en cas d’allergie lors d’une injection précédente, en cas d’insuffisance rénale et au cours de la grossesse (en particulier les quatre premiers mois). En période d’allaitement, il est recommandé de suspendre l’allaitement durant les 24h suivant l’injection.

Les résultats d’une IRM sont immédiats

Les résultats d’une IRM, comme d’un scanner, sont immédiats. Le médecin radiologue analyse les images, puis livre son résultat au patient qui repart avec les images imprimées sur papier et gravées sur un CD.



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