Piqûres de GHB en soirée : comment réagir ? quels risques pour la santé ?

by



injection ghb

Le parquet de Grenoble vient d’ouvrir une enquête pour « administration de substances nuisibles », suite au dépôt de plainte de six victimes piquées lors de soirées organisées les 15 et 17 avril à Grenoble.

Six victimes prises de malaises

Les victimes, quatre femmes et deux hommes, âgés de 17 à 22 ans, ont été prises de vertiges dans trois endroits différents : deux boîtes de nuit et le palais des sports de Grenoble qui accueillait un concert, selon les informations transmises par Eric Vaillant, procureur de la République de la ville. 

Les plaignants ont indiqué « avoir senti une piqûre », juste avant de se « sentir mal ». Tous se sont rendus à l’hôpital pour y réaliser des tests avant de porter plainte. Les premiers résultats ont confirmé les hypothèses des autorités : l’une des femmes « a bien été droguée au GHB », précise le Dauphiné Libéré. Raison pour laquelle le parquet à ouvert une enquête. 

Les responsables ainsi que leurs mobiles restent, pour l’heure, inconnus

Aucune n’a été victime de vol ou d’agression sexuelle, précise le procureur.

Piqûres de GHB en soirée : quels sont les risques ?

Plusieurs enquêtes ont déjà été ouvertes après des faits similaires : les victimes présentent généralement des vertiges, des maux de tête, de la fièvre et pour certaines d’entre elles des pertes de mémoire et/ou des douleurs dans les articulations. Elles ont bien souvent du mal à prouver qu’elles ont été droguées, car le plus souvent, la drogue quitte l’organisme dans les 24 heures et n’est plus détectable. 

Ces piqûres de GHB, souvent indolores et comparables à celle d’un moustique, peuvent avoir des conséquences dramatiques. « Une surdose peut provoquer des difficultés respiratoires, un ralentissement du rythme cardiaque et des convulsions, voire la mort. La différence entre une dose de GHB procurant l’effet désiré et une dose mettant l’usager en danger est minime. Et quand on dépasse un tant soit peu la dose, l’issue peut être fatale », indique le Dr Kierzek à nos confrères de Doctissimo (source 1).

Les seringues en elles-mêmes présentent aussi un risque sanitaire : si le matériel n’est pas stérile, il expose la victime à un risque d’infection.



Source link

Related Posts

Leave a Comment