Pénis d’été : zoom sur ce phénomène réel mais pas si perceptible

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Après le “summer body”, injonction du corps aminci prêt pour le maillot de bain, découvrez le “summer penis”. Oui, vous avez bien lu. Les réseaux sociaux se font l’écho d’un phénomène de pénis d’été, entre fantasme et réalité. Les pénis des hommes seraient plus gros en été qu’en hiver. Mais est-ce réellement le cas ?

Nos confrères d’IFLScience ont évoqué le phénomène à plusieurs reprises ces dernières années, mais parviennent chaque fois au même constat. Il s’agirait d’un mythe, ou alors d’un phénomène presque imperceptible et très difficile à quantifier.

Eté comme hiver, la taille de votre pénis doit rester la même”, a déclaré l’urologue américain Jamin Brahmbhatt, interrogé sur le sujet par MEL Magazine. “Quand il fait froid dehors, votre corps essaie de maintenir sa chaleur interne, et donc les choses peuvent sembler plus contractées. Lorsqu’il fait froid dehors, les vaisseaux sanguins près de la peau se contractent pour maintenir la chaleur interne”, explique-t-il encore. Pas de quoi affecter la taille du pénis, mais peut-être son apparence. Une température ambiante plus élevée entraînera une dilatation plus importante des vaisseaux sanguins (ou vasodilatation), et, de fait, un pénis moins “rétracté”. Au repos, la différence été-hiver serait quasi imperceptible. En somme, ce serait un peu comme les doigts qui peuvent sembler légèrement plus gonflés en été qu’en hiver, du fait de la chaleur.

En revanche, en érection, les choses pourraient être différentes. Le flux sanguin étant meilleur, les érections estivales pourraient être à leur maximum. Entendez ici que le pénis en érection est davantage gorgé de sang en été (ou en hiver dans des environnements très chauds). En clair, des températures plus chaudes améliorent la fonction érectile du pénis, conduisant à des érections plus “complètes”, au maximum des capacités du pénis. D’où l’intérêt de partir en lune de miel dans les pays chauds, peut-être.

Notons enfin que ce phénomène de “pénis d’été” ne doit pas être confondu avec une affection douloureuse et irritante (nommée “summer penile syndrome” en anglais, sans équivalent médical en français) qui survient en été et qui résulte du contact avec certaines plantes (herbe à puce, sumac et chêne notamment) ou de morsures d’aoûtats. Ces plantes allergisantes et ces petits acariens engendrent des boutons rouges, engendrent un gonflement, une rougeur et des démangeaisons.



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