Peeling ou laser ? Quelle technique pour retrouver un teint éclatant ?

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femme dehors

Un teint brouillé, des petits vaisseaux ou des taches de soleil… C’est le moment de retrouver une peau lumineuse. La médecine esthétique propose pour cela deux techniques : les peelings et les lasers.

Le peeling, dans quels cas et pour quels résultats ?

Grâce à son action desquamante, le peeling améliore le grain de peau, resserre les pores et relance le renouvellement cellulaire. Plus il est puissant, plus il est efficace.

  • Le peeling superficiel promet de l’éclat en deux séances : « Il est idéal pour redonner de l’éclat aux peaux jeunes, aux fumeuses, aux femmes qui ont des traces superficielles d’acné« , note le Dr Nadine Pomarède, dermatologue.
  • Plus en profondeur, le peeling moyen répare les imperfections cutanées type taches, rugosités, creux , qu’il peut gommer en une fois.

Le peeling en pratique :

  • Le peeling superficiel se prépare avec des crèmes aux AHA, acides de fruit à mettre 15 jours avant la séance chez le dermato, afin d’exfolier les couches superficielles de l’épiderme. Lors de la séance, le médecin applique un acide glycolique sur la peau : on ressent des picotements plus ou moins intenses. Le temps d’application va de 2 à 4 minutes, puis des compresses imbibées d’eau froide atténuent la sensation de chaleur. Une crème cicatrisante est appliquée.
  • « Le protocole reste le même pour le peeling moyen, mais on utilise un autre type d’acide, trichloracétique ou TCA, à haute concentration », ajoute la dermatologue.

Est-on marquée ?

Les séances de peeling léger ne laissent pas de trace. Mais le peeling moyen à 10 % entraîne des rougeurs, genre coup de soleil. « On va toucher l’éclat, les rougeurs, les taches, les irrégularités de peau, mais il faudra plusieurs séances », dit le Dr Boineau. À 30 %, prévoir une semaine de peau rouge, qui pèle, avec une semaine d’éviction sociale. « Mais on obtient un bon résultat en une séance. »

Pour quels résultats?

  • Avec un peeling superficiel, c’est le coup d’éclat assuré. Il resserre les pores et lisse le grain de peau.
  • Le peeling moyen unifie le teint, il efface les taches, parfois le mélasmas (masque de grossesse) et les petites rougeurs.

Et après ?

Le résultat n’est pas éternel, et sa durée est d’environ un an. « On entretient les résultats en se protégeant du soleil, avec une protection SPF 50 au quotidien », précise le Dr Boineau, dermatologue.

Le laser, dans quels cas et pour quels résultats ?

En utilisant différents faisceaux de lumière, certains ciblent la mélanine (laser pigmentaire), d’autres détruisent l’hémoglobine qui donne leur couleur aux minuscules filets rouges de la peau (laser vasculaire). La nouveauté, c’est l’utilisation du laser de relissage pour gagner en éclat. Du coup, les dermatologues les combinent.

Un teint plus lumineux, une peau lisse et unifiée. Les lasers de relissage (dit non ablatifs et fractionnés) ont la particularité de créer, à chaque séance, de multiples petits puits de lumière sur 25 % de la surface cutanée à traiter. En cicatrisant, la peau renouvelle sa production de collagène, ce qui améliore son aspect et sa texture.

Avec le temps, le renouvellement cellulaire est ralenti et le teint perd de son éclat. Si on ajoute à cela, la pollution des villes, la cigarette et le soleil, le laser peut être conseillé dès les premiers signes de vieillissement, indique le Dr Boineau.

Le laser de relissage fonctionne très bien sur les peaux fines et normales, il est moins efficace sur les peaux grasses.

En pratique

On applique une crème anesthésiante avant la séance. Puis, le médecin balaie tout ou une partie du visage à l’aide du laser, pendant une trentaine de minutes. La peau rougit sous l’effet de la chaleur.

« Si la femme a des taches ou des problèmes de rougeurs, il faut d’abord faire des séances de lasers pigmentaires ou vasculaires, avant de s’attaquer à l’éclat dans son ensemble », conseille le Dr Hervé Brunet, dermatologue. Il faut compter plusieurs séances.

Est-on marquée ?

La principale caractéristique, et le grand avantage, du laser de relissage, quelle que soit la machine, c’est qu’il ne perfore pas la surface de la peau. Il n’y a donc ni croûte ni lésion, seulement  des rougeurs qui persistent 24 à 48 heures, et se calment avec une simple crème hydratante. En revanche, le laser pigmentaire, contre les taches, laisse le plus souvent des petites croûtes qui tombent au bout d’une semaine. Le laser vasculaire, des rougeurs pendant un à deux jours. On peut, selon sa sensibilité, être un peu gonflée (œdème).

Pour quels résultats ?

Ils sont bons contre les taches et la couperose. Le bilan est plus mitigé avec le laser de relissage. « En superficie, on note de l’éclat, de la densité, et une peau plus homogène, tandis que le derme, en profondeur, devient dense et bien vascularisé, constate le Dr Boineau. Néanmoins, il semble que le résultat soit parfois trop léger, et surtout ne tenant pas plus de six mois. »

Et après ?

Il est conseillé de renouveler les séances deux fois par an. Les taches solaires et les rougeurs gommées ne doivent pas revenir, à condition de se protéger des UV en continu avec une SPF 50 ! Mais des séances d’entretien pourront être nécessaires si l’on a tendance à avoir des rougeurs diffuses.

(Cet article  a été relu et vérifié par la rédaction en septembre 2019.)



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