Que ce soit au niveau des éternuements, de l’asthme ou des démangeaisons, vous avez l’impression que les allergies sont plus sévères que les autres années. Et ce n’est pas qu’une impression.
En effet, les récentes conditions météorologiques ont favorisé la dispersion de fortes concentrations de pollen avec pour conséquence des allergies particulièrement présentes. En effet, la chaleur favorise la pollinisation et le vent disperse les grains de pollen dans l’air. L’allergie est une réaction d’hypersensibilité déclenchée par une réaction immunitaire lors de la présence d’une substance étrangère. C’est par exemple le cas des pollens. En France, environ 20% des enfants et 30% des adultes sont concernés par ces allergies.
Citée par l’Agence France Presse, une jeune femme raconte des symptômes subis lors de week-end en Normandie : « Dès que j’étais au vert, c’est comme si une vague de pollen déferlait sur moi ». Elle décrit des désagréments handicapants dont « un nez qui coule en permanence, des démangeaisons sur tout le visage, le cou et le palais » et « un asthme nocturne ».
Confinement et port du masque
Mais il n’est pas simple de comparer avec les chiffres des deux dernières années à cause du confinement puis du port obligatoire du masque de protection. Pascale Couratier, directrice générale de l’association française pour la prévention des allergies confirme auprès de l’AFP que « des symptômes ont été ressentis par beaucoup et de façon très violente ».
« En 30 ans, on a déjà observé que les quantités de pollens de bouleau avaient augmenté de plus de 20% », a expliqué à l’Agence France Presse Samuel Monnier, porte-parole du RNSA. Selon le dernier bulletin du Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), la France est encore en alerte rouge pour les risques allergiques. Et le réchauffement climatique ne devrait évidemment pas améliorer cette situation.