L’origine du virus de l’herpès facial enfin dévoilée

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L’herpès facial, qui cause des boutons de fièvre, touche deux tiers de la population mondiale. Son histoire restait méconnue, avant aujourd’hui. D’anciens génomes de ce virus ont été découverts et séquencés pour la première fois dans le cadre d’une étude parue ce mercredi 27 juillet au sein de la revue Science Advances. (source 1)

Selon les chercheurs, la souche du virus n’aurait « que » 5000 ans. Sa transmission aurait été favorisée par des vagues de migration pendant l’âge de bronze.

C’est un âge moins élevé qu’imaginé. « Toutes les espèces de primates ont une forme d’herpès, donc nous supposons qu’il est présent chez nous depuis que notre propre espèce a quitté l’Afrique », explique Christiana Scheib, co-autrice principale de l’étude. 

Afin d’arriver à cette conclusion, son équipe a analysé des échantillons d’ADN anciens provenant d’environ 3 000 découvertes archéologiques. Les scientifiques n’ont trouvé que quatre personnes porteuses du virus. En séquençant leur génome, ils ont réussi à estimer un taux de mutation et, par conséquent, une chronologie de l’évolution du virus

Il est probable que l’être humain vit avec l’herpès depuis bien plus longtemps que 5000 ans. Seulement, le virus n’aurait pris sa forme actuelle que très récemment.

Le bisous mis en cause

La floraison néolithique de l’herpès facial coïncide avec l’avènement d’une nouvelle pratique culturelle importée de l’Est : le baiser romantique et sexuel

La plus ancienne trace connue du bisous est un manuscrit de l’âge de bronze provenant d’Asie du Sud. Les chercheurs pensent que cette coutume « loin d’être universelle dans les cultures humaines » aurait voyagé vers l’ouest avec les migrations d’Eurasie vers l’Europe.  Le virus de l’herpès facial, qui se transmet généralement d’un parent à son enfant, aurait ainsi trouvé une nouvelle façon se propager. 

Pour les chercheurs, cette découverte démontre combien il est important de comprendre l’évolution des virus. 

« Seuls des échantillons génétiques vieux de centaines, voire de milliers d’années, nous permettront de comprendre comment les virus à ADN tels que l’herpès et la variole du singe, ainsi que nos propres systèmes immunitaires, s’adaptent les uns aux autres », a conclu Charlotte Houldcroft, co-autrice de l’étude.



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