Les végétariens dépriment deux fois plus souvent que les mangeurs de viande, selon une étude

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les vegetariens plus susceptibles depressifs

Les régimes végétarien et végétalien pourraient être liés à une prévalence plus élevée d’épisodes dépressifs, d’après une étude scientifique à paraître dans l’édition janvier 2023 du Journal of affective disorders. (source 1)

Les chercheurs ont analysé les données de la ELSA-Brasil cohort, une étude en cours comprenant les informations de près de 15 000 Brésiliens. Les participants ont renseigné leur régime alimentaire au moyen d’un formulaire. La dépression a été évaluée à l’aide de l’instrument Clinical Interview Schedule-Revised, un outil utilisé pour diagnostiquer les troubles mentaux.

D’après l’étude, les non-consommateurs de viande ont une fréquence d’épisodes dépressifs environ deux fois plus élevée que les consommateurs de viande.

Les auteurs notent au passage qu’ils pensent que « les carences en nutriments n’expliquent pas cette association ». Une affirmation qui a fait réagir d’autres experts.

Monique Richard, porte-parole de l’Academy of Nutrition and Dietetics, a déclaré à Healthline que diverses raisons peuvent expliquer cette corrélation. Et l’une d’entre elles serait justement les carences en nutriments. (source 2)

« Chaque fois qu’un individu exclut un groupe alimentaire entier, dans ce cas les sources de protéines et de graisses, et ne le remplace pas par des options tout aussi adéquates sur le plan nutritionnel, cela affecte une variété de fonctions systémiques et physiologiques telles que la santé cognitive », explique la porte-parole.

« D’autres facteurs qu’il serait important d’évaluer seraient de savoir si la personne se sent isolée ou déconnectée des autres en raison de son choix alimentaire », ajoute-t-elle. « Y a-t-il une considération personnelle, religieuse ou morale pour ce choix qui pourrait également contribuer à ces sentiments et à cet état d’esprit ? ».

Au Brésil, près de 15 % de la population serait végétarienne, selon une enquête d’IBOPE Inteligência réalisée en avril 2018. (source 3)

En France, la part des régimes sans viande reste encore marginale. D’après une étude menée par l’IFOP en 2021, seulement 2,2 % des Français interrogés déclarent avoir adopté un régime sans viande (pescétarien, végétarien ou végan).

Toutefois, près de 25 % disent être flexitariens et limiter volontairement leur consommation de viande. (source 4) 



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