les pharmacies sont prises d’assaut pour les vaccins

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Alors que beaucoup de Français s’apprêtent à partir en vacances pour les vacances estivales, voilà une nouvelle bien pessimiste. En effet, depuis quelques semaines, les cas de Covid sont en recrudescence. Les sous-variants (Omicron, BA.4 ou encore BA.5) poursuivent leur prolifération. Selon Santé Publique France, le constat est tout de même alarmant : « Les sous-lignages BA.2 du variant Omicron étaient toujours majoritaires mais continuaient de perdre du terrain dans leur ensemble. Ils représentaient 72% des séquences interprétables de l’enquête Flash S22 (30/05). Parallèlement, la détection des sous-lignages BA.4 et BA.5 progressait toujours : ils représentaient respectivement 3,7% et 24,2% des séquences interprétables (contre 1,4% et 13,3% dans Flash S21) ». Ainsi, même les symptômes liés à ces variants sont plus féroces : « La probabilité de présenter anosmie (perte d’odorat) et agueusie (perte du goût), mais aussi nausées, vomissements et diarrhée est plus élevée pour les cas de BA.4 / BA.5 par rapport à ceux de BA.1 ».

133 346 cas de Covid en 24 heures

Une situation qui pousse alors les Français à aller se faire vacciner de toute urgence, pour pouvoir échapper aux formes graves du Covid-19 et ainsi pouvoir partir en vacances plus sereinement. Si le jeudi 30 juin, 133 346 nouveaux cas de Covid ont été recensés en 24 heures, certaines pharmacies ont bien du mal à donner des créneaux de vaccination. Selon un article de nos confrères de France Info, certaines communes peinent à proposer des rendez-vous pour se faire vacciner. C’est le cas notamment dans le Sud-Ouest où « il faut patienter parfois jusqu’au mois d’août pour trouver une place ». Le problème vient également de l’absence des centres de vaccination : « On se reprend vraiment en pleine tête la vague qui arrive », explique Mélanie Bonal, pharmacienne à France Info. 

Les Français se font tester massivement

Même constat du côté des tests PCR pour détecter le Covid. Les pharmacies sont prises d’assaut : « Depuis une semaine, ça flambe, il n’y a pas une journée sans cas positif ! », explique un pharmacien présent à Toulouse, à nos confrères de La Dépêche. « Dimanche, notre pharmacie était de garde et nous avons réalisé une bonne cinquantaine de tests. Un sur cinq était positif… D’après les données des sites pharmaceutiques, sur la semaine dernière, on était à un peu plus de 60% d’augmentation ». Une situation inquiétante.

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