La procrastination favorise le risque d’être en mauvaise santé

by



procrastination

La procrastination est définie par une volonté de retarder l’action ou l’échéance d’une tâche à réaliser, tout en étant pleinement conscient de la détérioration de la situation suite à cette décision de remettre à plus tard. Le modèle de procrastination est lié à une zone du cerveau, et si ce mode devient trop régulier, voire systématique, le stress associé et les conséquences de ce « choix » entraîne un cercle vicieux qui rend la personne qui procrastine vulnérable. Stress, risque de dépression, anxiété accrue, sentiment de solitude, tout est exacerbé par ce principe de procrastination. Les précédentes études menées n’indiquent pas le sens de la relation entre santé physique et procrastination (source 1). 
 

C’est ce qu’ils ont voulu démontrer dans leur étude publiée dans Jama Network Open : évaluer l’association entre la procrastination et les résultats de santé ultérieurs chez les étudiants universitaires en Suède (source 2). Près de 2 587 étudiants se sont auto-déclarés enclin à procrastiner. Un total de 3 525 étudiants ont été étudiés. Les chercheurs ont comparé les étudiants entre eux : ceux ayant une plus grande tendance à la procrastination au début de l’étude, face à ceux ayant une tendance plus faible. Ils ont observé une augmentation du score de la procrastination, qui était associée à des symptômes plus élevés de dépression, d’anxiété et de stress, ainsi qu’à des douleurs physiques dans les épaules ou les bras. Les étudiants avec une plus grande tendance à la procrastination étaient également plus susceptibles de témoigner d’une mauvaise qualité de sommeil, d’une plus grande solitude et des difficultés économiques. La procrastination peut être traitée, grâce à une thérapie comportementale et cognitive. 
 



Source link

Related Posts

Leave a Comment