« Je pouvais boire jusqu’à 6 litres de vin par jour » : Jérémy Ferrari se confie sur son alcoolisme

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Révélé dans l’émission On ne demande qu’à en rire, Jérémy Ferrari est actuellement en tournée avec son spectacle Anesthésie général. Un retour en force qui ravit le public, après une pause de deux ans dans sa carrière. Interrogé par Konbini, il est récemment revenu sur l’alcoolisme et les troubles mentaux qui l’ont tenu éloigné de la scène. 

« Je pense que j’ai toujours été alcoolique. Je pouvais boire toute la nuit, le lendemain à 9 h, me lever et reboire. Ou alors me lever et aller courir (…) Là ça fait cinq ans et demi que je ne bois plus (…) Mais je suis alcoolique, je le serai toute ma vie« , confie l’humoriste de 36 ans. 

Il revient notamment sur les habitudes délétères qu’il parvenait à cacher à son entourage. Au plus fort de ses crises, il avoue qu’il pouvait boire six litres de vin par jour : « Les gens pensent que c’est impossible de boire six litres de rosé, mais en fait, on ne se rend pas compte (…) Je prenais des grands shakers. Je mettais des glaçons, je les pilais au fond, je prenais une bouteille de rosé et je remplissais le shaker. Je buvais ça glacé. Un shaker comme ça, c’est pratiquement toute la bouteille de rosé. Je pouvais boire ça en une demi-heure, sans aucun problème ». 

« Ce sont les psychiatres qui m’ont sauvé »

Les troubles de l’humoriste ne se limitent pas à l’alcoolisme : « J’ai un trouble de l’attention avec hyperactivité, je suis obsessionnel compulsif et obsessionnel idéatif », explique-t-il avec une touche d’humour noir. Autant de facteurs qui l’ont conduit jusqu’à la tentative de suicide. « Ne me demandez pas pourquoi je suis allé au bord de cette fenêtre, je n’en sais absolument rien, lâche-t-il. J’étais juste au bout du bout. Au moment où je sens que je glisse, je pense que c’est tout simplement l’instinct de survie qui revient à ce moment-là, qui me met comme un électrochoc ».

Il entame alors un cure de désintoxication. Un long parcours du combattant. « La première chose à faire quand tu as des troubles dans ta tête, c’est de reprendre en main ton corps. Tu as plus d’énergie, donc tu as moins d’obsessions. Tu as moins de fatigue, donc tes troubles sont moins intenses. Ça ne t’en débarrasse pas au bout d’une semaine. Il faut de la discipline ».

Il faut voir des psychiatres, des spécialistes. Ce sont eux qui m’ont sauvé. On ne dit pas assez aux gens que l’addiction est une maladie, insiste-t-il. 



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