Glioblastome : un espoir de vaccin pour ce cancer cérébral redoutable

by



cancer cerveau 0

Les scientifiques du King’s College de Londres ont mis au point un vaccin pour lutter contre ce cancer cérébral qu’est le glioblastome. Ce cancer agressif touche principalement les cellules cérébrales et peu de traitements existent pour réduire la taille de la tumeur. Les chercheurs anglais ont mis au point un sérum, qui apprend au système immunitaire à reconnaître les cellules du cancer.

Un traitement personnalisé

Les chercheurs de cette étude (source 1) ont développé un type de vaccin qui est spécifique à chaque patient, en isolant des cellules immunitaire spéciales appelées cellules dendritiques, de leur sang. Ensuite, ces cellules ont reçu des « biomarqueurs » provenant d’un échantillon de tumeur du patient. Une fois cet échantillon reconnu, ces cellules sont dans la capacité d’enseigner au système immunitaire du patient de reconnaître les cellules du glioblastome. Une fois le vaccin injecté, le système immunitaire reconnaît et cible donc les « biomarqueurs » sur les cellules cancéreuses.

Un vaccin testé depuis des années

Testé pendant huit ans, ce vaccin, appelé DCVax-L, a été utilisé sur plus de 300 patients issus de pays différents atteint du glioblastome. Tous les participants à l’étude ont reçu un traitement standard de ce cancer, suivi d’une radiothérapie et d’une chimiothérapie. Les deux tiers des patients ont quant à eux reçu une injection régulière du vaccin, avec une chimiothérapie en complément. Et les 99 patients restants ont reçu un placebo du vaccin inoffensif et un médicament de chimiothérapie, le témozolomide. Aucune des deux parties, patients ou médecins ne savaient quels participants recevaient le vaccin ou le placebo. Pour chaque patient qui a vu sa tumeur se réduire, une nouvelle injection du vaccin a été inoculée. Les chercheur ont pu voir une évolution significative dans l’espérance de vie des patients ayant reçu une dose régulière de ce nouveau vaccin : près de 3 mois en plus, voire 6 mois après chirurgie, comparé au groupe témoin.

Même constat pour les patients en récidive : la survie est passée de presque 8 mois à 13 mois en moyenne. Autre résultat, pour 13 % des malades traités avec le DCVax-L, leur survie est allée au-delà de cinq ans après le diagnostic, contre 5,7 % pour le groupe témoin. Aucun effet secondaire n’a été observé à la suite du vaccin, contrairement aux chimiothérapies ou radiothérapies. (source 2) 



Source link

Related Posts

Leave a Comment