Été 2022 : les meilleures crèmes solaires pour la peau et l’environnement

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Utiliser un produit solaire n’est pas un geste cosmétique comme les autres. Cela ne relève pas seulement du bien-être et de la beauté, mais aussi de la santé,  les cancers de la peau photo-induits étant en constante augmentation. Si elles sont indispensables dès que les rayons UV s’intensifient, les crèmes solaires sont régulièrement montrées du doigt en raison de leur composition chimique. En matière de santé, certains filtres sont accusés d’être des perturbateurs endocriniens, tandis que d’un point de vue écologique, on en soupçonne d’autres de polluer le milieu marin et de participer à la disparition des coraux. Qu’en est-il réellement ? Filtration, textures, packagings, marques, on vous dit tout pour choisir les meilleures crèmes solaires pour vous et éco-responsables. 

Quels filtres chimiques sont potentiellement à risque pour la santé ?

« Une perturbation endocrinienne est un mécanisme d’action qui abou­tit à un effet indésirable. Il faut qu’il y ait un lien entre les deux. Pour établir s’il y a lien ou non, ces filtres ont donc été réévalués fin 2020 et en 2021 par le Comité scientifique pour la santé du consommateur, un comité indépendant qui conseille la Commission européenne pour les cosmétiques », explique Françoise Audebert, conseillère scientifique et réglementaire de la Febea.

Pour les filtres octocrylène et benzophénone-3, mis en doute, la nouvelle réévaluation a indiqué que leur concentration dans les cosmé­tiques et donc dans les crèmes solaires, ne doit pas désormais dépas­ser 9 % pour le premier, et 2,2 % pour le second. En effet, il n’est plus consi­déré comme sûr à 6 %, concentration maximale autorisée en 2017. Si on s’inquiète de ce que l’on met sur sa peau, il faut savoir que tous les filtres UV doivent être autorisés par la Com­mission européenne, après études de sécurité, de toxicité et doivent avoir été autorisés par le Comité scienti­fique pour la santé du consommateur.

« L’innocuité d’un filtre est évaluée comme si on s’en servait à longueur d’année, tous les jour. On utilise le scénario de maximali­sation du risque, qui est très loin de la réalité. On exagère arbitrairement l’exposition au produit. De plus, quand une entreprise met sur le marché un produit de protection solaire, un toxicologue évalue aussi l’ensemble de la formule pour s’assurer que le produit est sûr », dit Françoise Audebert, qui ajoute qu’il est essentiel de maintenir à disposition des labos une palette de filtres suffisante. En effet, pour proté­ger de tous les spectres UVA et UVB, on est obligé d’associer plusieurs filtres, aucun n’étant capable de pro­téger seul de tout le rayonnement. Parce que le risque de l’exposition aux UV n’est pas, elle, un simple doute, son effet cancérigène est avéré. 

Quels filtres éviter dans les protecteurs solaires pour préserver l’environnement ?

À l’heure actuelle, il est impos­sible de répondre catégoriquement à cette question. « Concernant la préservation de la faune aqua­tique, tous les filtres utilisés dans les crèmes solaires sont passés au crible de la réglemen­tation REACH (Enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques) qui analyse cet aspect. Ils sont donc sûrs de ce point de vue. En revanche, concernant l’impact sur les coraux, il n’y a aucun consensus », souligne Françoise Audebert.

Ce que l’on sait avec certitude, c’est que les coraux sont impactés par le réchauffement climatique. C’est la conclusion d’une étude publiée en octobre 2021 et menée par 300 chercheurs participant au réseau mondial de surveillance de l’Initiative interna­tionale pour les récifs coralliens (International Co­ral Reef Initiative, ICRI). Elle s’appuie sur plus de 2 mil­lions de données et concorde avec l’avis du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemen­tal sur l’évolution du climat). 

À côté des vagues de chaleur, c’est aussi l’activité humaine, et notamment les activités industrielles polluantes en bord de littoral, et la surpêche qui sont montrées du doigt. « L’action des filtres cosmétiques, elle, n’est pas démontrée. Les données de ces études à ce sujet ne sont ni fiables, ni reproductibles, ni comparables. Les concentrations de filtres utilisées dans certaines études n’ont par exemple rien à voir avec ce qui peut se trouver dans la nature », dit Françoise Audebert. Les filtres UV organiques sont néanmoins présents dans l’environ­nement, et sur la base de l’ensemble des données actuelles, il serait pré­maturé de conclure que les concen­trations environnemen­tales de filtres UV n’ont pas d’impact négatif sur les récifs coralliens.

La Febea travaille sur le sujet depuis plusieurs années et les marques cosmétiques ont monté des projets de recherche avec des laboratoires de biologie marine et des centres de recherche océanographiques (aux États­Unis, Australie, Monaco…) pour obtenir des données fiables d’ex­ position du milieu marin aux filtres solaires. 

Quelles galéniques préférer pour les écran solaires ?

Pour préserver le milieu marin, on peut aussi limiter la dissolution des produits dans l’eau de mer. « Ce sont les produits dits “résistants” ou “très résistants” à l’eau. Ils ont l’avantage de ne pas se retrouver dans l’eau et donc de rester sur la peau et mieux la proté­ger », indique Françoise Audebert. Quelle que soit la galénique (lait, spray, huile), si le produit a passé l’un de ces tests standardisés de résistance à l’eau, il ne migrera pas. Rappel : un produit est dit “résistant à l’eau” si, après deux bains de 20 minutes, son indice de protection n’a pas diminué de plus de 50 %. Il est “très résistant à l’eau” si la crème supporte quatre bains de 20 minutes. 

Quels autres ingrédients faut-il analyser dans les produits solaires ?

Dans un produit solaire, il n’y a pas que les filtres. La question de résistance à l’eau concerne toute la formule et pas seulement les filtres. Intervient alors la question de biodégradabilité. Ainsi, certaines marques de crème solaires éliminent de leurs pro­duits des substances comme les silicones, non biodégradables. 

Quels contenants et contenances choisir pour les protections solaires ?

La pollution ne vient pas seulement des formules. Les packagings sont, pour les crèmes solaires comme pour les autres produits de consommation, au cœur des préoccupations, une grande partie des emballages, notamment plastique, finissant dans la nature et venant polluer les océans. Cependant, en matière de produits solaires, on a peu d’alternatives au plas­tique, le verre n’étant pas privi­légié pour ce type de produit à transporter avec soi.

Seule autre option, les brumes en flacon alu, matériau qui se recycle aussi facilement que le verre. On privilégie les grands formats aux petits, les produits de moins de 20 ou 30 ml étant éliminés en début de chaîne et n’étant pas recyclés. Et si on voyage dans un pays où le tri n’est pas opérationnel, on rap­porte chez soi ses flacons vides. 

Bon à savoir : Où jeter les produits solaires ? Plus d’infos sur le tri près de chez vous sur trier- cestdonner.fr 

Crème solaire : les 14 nouveautés bonnes pour la peau et écologiques

  • Confortable : ​​Une protection de l’ADN cellulaire renforcée et un éco-pack en kraft avec 48 % de plastique en moins. Lait Hydratant Bariésun SPF 50+, Uriage, 16,90 € les 200 ml. Pharmacies. 
  • Sensation de Fraîcheur : Au contact de la peau, cette brume fine libère une sensation de fraîcheur, puis laisse l’épiderme parfaitement protégé sans coller. En prime, elle dope le bronzage. Brume Solaire Fini Invisible Bergasol, Noreva, 18 € les 150 ml. Pharmacies. 
  • Peaux très sensibles : Outre des filtres triés sur le volet pour parer aux UV, un complexe breveté protège les défenses biologiques naturelles de la peau (systèmes antioxydants, cellules immunitaires). Ultra Photoderm, Bioderma, 19,08 € les 200 ml. Pharmacies. 
  • Effet glamour : Un fini satiné, un bronzage boosté, une peau hydratée grâce à cette huile solaire au parfum d’été, qui n’oublie pas la très haute protection des cellules. L’Huile Solaire Protectrice Corps & Cheveux Soleil Fort, Esthederm, 49,50 € les 150 ml. Instituts. 
  • Belle mine : Cette crème non grasse homogénéise le teint et apporte une solide protection anti-UV et antioxydante. Pour un été en ville. UV-Age Daily Teinté Capital Soleil SPF 50+, Vichy, 28,50 € les 40 ml. Pharmacies. 
  • Poids plume : Cette crème offre une protection renforcée contre les taches et le vieillissement grâce aux polyphénols et extraits d’épicéa. Fluide Très Haute Protection SPF 50+ Vinosun, Caudalie, 20,70 € les 40 ml. Pharmacies. 
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  • Toucher sec : Cette crème solaire a la protection avec un très large spectre englobe aussi la lumière bleue qui augmente les méfaits des UVA, notamment les taches. Fluide Ultraléger SPF 50+, Avène, 16 €, les 50 ml. Pharmacies. 
  • Séchage express : En 3 secondes, cette crème est en place pour protéger les peaux fragiles du soleil et de la pollution. Fluide Invisible Protect Pocket SPF 50+, Aderma, 10,95 € les 30 ml. Pharmacies. 
  • Spéciale retouche : Pour les retouches en cours de journée, un format compact et une formule invisible adaptée aux bébés, enfants, adultes. Spray Pocket SPF 50+ Sun Secure, SVR, 12,90 € les 20 ml. Pharmacies. 
  • Boosteur : Ces gommes au cuivre, lycopène, lutéine, sélénium, bétacarotène et vitamine E préparent la peau au soleil. Elles font monter le hâle plus vite et le prolongent après l’exposition. Idéal pour mieux bronzer en s’exposant moins. Good Sun, Lashilé, 24,90 € les 60 gommes. lashilebeauty.com.
  • Parfurmée : Avec sa senteur coco vanille, sa résistance à l’eau, sa biodégradabilité et son pack en plastique recyclé des océans, c’est l’huile de l’été.Huile Solaire SPF 30, La Rosée, 19,90 € les 150 ml. Pharmacies. 
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Indice 50 et 30 : quelles sont les meilleures crèmes solaires adaptées pour le visage en 2022 ?

  • Fluide : Pour le visage et le corps, un système filtrant qui protège des UVB et de tous les UVA. Avec un tube écolo qui affiche 75 % de plastique en moins. Lait Hydratant haute protection SPF 50+ Anthelios, La Roche Posay, 24 € les 250 ml. Pharmacies. 
  • Velouté : Dédié aux sportifs, un gel qui ne coule pas dans les yeux avec la sueur. Une filtration qui cible 100 % du spectre solaire, renforcée contre la lumière bleue. Gel Invisible Visage SPF 30 Sun Sport, Lancaster, 33,50 € les 50 ml. Parfumeries.
  • Teinté : Pour les peaux sensibles, une protection minérale dans un boîtier nomade et une formule qui s’applique à l’éponge. Compact solaire Minéral Visage SPF 30, Clarins, 37 € les 30 ml. Parfumeries et pharmacies. 
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