Épuisé par le groupe WhatsApp familial, ce père pousse un coup de gueule : ‘Je n’en peux plus »

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« Je n’en peux plus de cette pression ». Un père excédé a fait part de son intention de quitter le groupe WhatsApp partagé avec les membres de sa famille. Le message de Thomas D’Orazio, un Américain de 51 ans, est rapidement devenu viral sur la Toile. C’est sa fille l’a partagé sur Twitter, le 16 janvier dernier. Une semaine après, il comptait près de 15 millions de vues, a rapporté Franceinfo.

Les réseaux sociaux et applications de discussion se font de plus en plus nombreux. Avec eux, ce sont aussi les notifications qui se multiplient, au point de ne plus avoir ni le temps ni l’énergie de tout consulter. Il est ici question de « fatigue numérique ». Ce phénomène réfère à la fatigue, l’inquiétude et l’épuisement associés à la surutilisation des plateformes de communications virtuelles.

Une « fatigue numérique » qui a conduit le père à quitter le groupe WhatsApp

Cet épuisement lié à l’usage des applications mobiles vaut aussi bien dans la vie personnelle que professionnelle. Les circonstances de ces trois dernières années n’ont, d’ailleurs, fait qu’amplifier ce ressenti, à coup de confinements successifs. La réaction de Thomas D’Orazio, mise en lumière par sa fille aînée, est représentative de cette culture récente de « l’ultra connecté ». C’est pour cette raison que le message du père de famille à propos de WhatsApp a trouvé un écho chez de nombreuses personnes.

Le message du papa a ainsi surpris toute la famille : « Je n’en peux plus de cette pression de devoir toujours rigoler ou aimer ou apprécier les pensées, les photos et les plaisirs aléatoires de tout le monde », a d’abord écrit Thomas D’Orazio. Avant d’ajouter : « Pour les prochains messages : oui, je les aimerai, je rirai, je compatirai toujours avec vous. Mais je ne peux plus vivre avec cette pression, je pars. »

Un « drame » pour la famille

Face aux nombreuses réactions, la jeune fille a repris la parole sur son compte Twitter à propos de la décision de son père. « Il m’a appelée et m’a dit ironiquement qu’il avait un million de textos auxquels répondre maintenant », a-t-elle commenté, deux jours après le premier tweet. La jeune femme a également partagé plus de détails à la chaîne ABC sur cet épisode. Elle évoque un « drame » pour la famille.

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7h13 passées devant un écran chaque jour

Allison D’Orazio a rapporté la cause qui a précipité le message de son père. Sa sœur et elle envoyaient alors « un tas de liens vers des articles que nous trouvions drôles ». « Il adore s’impliquer et interagir, alors il s’est senti obligé d’aimer chaque chose ou de réagir à chaque chose que nous avons envoyée. C’est à la fin de la journée qu’il a envoyé ce message », a ajouté la jeune femme de 23 ans.

Le dernier baromètre BVA sur l’hyperconnexion a rapporté que les Français passaient en moyenne 4h50 par jour devant un écran. La durée augmente pour les cadres et passe à 7h13. 1h46 quotidienne est réservée à la consultation des réseaux sociaux, selon les données collectées par Statista. Thomas D’Orazio, quant à lui, n’a finalement pas quitté le groupe WhatsApp familial. Il a simplement mis le groupe en silencieux afin de pouvoir déconnecter quand il le souhaite.





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