en quoi consiste la pratique du « chemsex » ?

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Vous avez sûrement entendu parler de l’accident de voiture impliquant Pierre Palmade ? L’humoriste qui est hors de danger, a été testé positif à la cocaïne dans le but de pratiquer du “chemsex”. On vous explique tout sur ce terme !  

Le chemsex, une nouvelle pratique de consommation de drogues

Après l’accident, l’humoriste a été testé positif à la cocaïne. Selon BFMTV, « cela faisait plus de 24 heures que Pierre Palmade faisait la fête dans sa maison de Dammarie-les-Lys avec quatre autres jeunes gens, et qu’il consommait diverses drogues, notamment de type chemsex en injection« . Le chemsex consiste à consommer des drogues pour augmenter le plaisir sexuel

Une psychiatre partage ses consultations avec ces consommateurs que l’on appelle même des “chemsexeurs”. Ils expliquent que la pratique consiste à une prise de drogue qui peut durer des heures voire des jours. Ce sont les “chemsex parties”. Des témoignages relatent une envie incontrôlable de reprendre cette substance, parfois au péril de leur vie : Overdoses, maladies, épuisement ou encore dépression sont le résultat du chemsex. 

Consommer de la drogue pour intensifier ses relations sexuelles

Au début de sa carrière, la psychiatre recevait des patients addicts au “slam. Qu’est ce que c’est ? « Les slameurs ont des rapports sexuels sous produits psychostimulants sous forme d’injection », précise-t-elle. Depuis, le slam sex devient le chemsex et les drogues sont prises sous forme de poudre ou en prise orale.

Dans un rapport publié en 2017 par l’Observatoire français des drogues et des toximanies, le chemsex est principalement pratiqué dans la communauté gay. Selon la psychiatre, « Ce sont des gens qui travaillent beaucoup et qui trouvent dans le slam le moyen de lâcher prise. Certains commencent même leur sexualité par le chemsex, « avec l’illusion que c’est une façon de faire partie de la communauté », ajoute-t-elle.

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Ce qui entoure la pratique du chemsex 

Selon l’enquête Apaches de 2019, un chemsexeur sur 3 est séropositif. La psychiatre Muriel Grégoire annonce que parmi les patients qui pratiquaient ceci, 95% d’entre eux étaient positifs au VIH. Les chiffres diminuent cependant mais les maladies sexuellement transmissibles telles que le gonorrhée  ou le gonocoque sont très répandues chez ces patients. Tout simplement car les drogues désinhibent et peu d’entre eux se protègent. 

On remarque que les chemsexeurs ont souvent eu des traumatismes tels qu’une enfance difficile ou abus sexuel. La thérapie intégrative est le moyen de s’en débarrasser. « Toute la difficulté est de prendre en charge le patient sans qu’il ne se sente jugé sur ses pratiques », partage Muriel Grégoire. 





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