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Beauté News



hypercondriaque ep35

Moins invasives que la chirurgie esthétique, les injections de botox et d’acide hyaluronique sont plébiscitées par de nombreuses femmes. Que faut-il en attendre ? Existe-t-il des risques ? Réponses dans le nouvel épisode d’Hypercondriaque, le podcast de Santé Magazine. Aline Perraudin reçoit la Dre Isabelle Sarfati et le Dr Frédéric Lange, tous deux spécialistes en chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique.



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Massage nuru, ce qu’il faut savoir

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Définition, c’est quoi le massage nuru ?

C’est un massage sensuel, qui se pratique nu, utilisant une technique japonaise qui consiste à utiliser un gel éponyme à base d’algues et dont les propriétés sont celles de décupler les sensations.

À savoir : ces algues sont les mêmes utilisées pour réaliser les maquis !

Origine du terme

« Nuru » en japonais est l’action de peindre, vernir, appliquer un baume ou une pommade (source 1). Cette technique de massage est ainsi appelée car elle repose sur un mouvement de glisse (grâce au gel) entre celui/celle qui masse et la personne qui se fait masser.

Nuru, doit-on vraiment parler de « massage » ?

« Plus qu’un massage, je parlerais d’une technique érotique. Car par définition, le terme « massage » désigne l’action de masser des muscles ou des parties du corps afin de relaxer et de détendre. Or il faut y voir davantage une pratique « préliminaire », à classer dans la catégorie érotique, et pouvant favoriser un rapport sexuel lorsqu’elle est pratiquée entre deux partenaires intimes » précise Virginie Gasc, sexologue. Dans le cas où ce massage se réalise dans un institut « sérieux », la finalité se limitera à l’exploration sensorielle et le terme de massage, convient pleinement. 

Où réaliser un soin nuru ? En salon ou en sphère privée ?

Comme évoqué précédemment, plusieurs instituts proposent au public de recevoir le massage nuru. « Attention toutefois à bien choisir le centre car certains peuvent proposer ce type de massage avec des finalités parfois un peu moins légales : déviance ou utilisation des termes initiaux pour proposer quelque chose autour du commerce du sexe » avertit la psychologue aussi sexologue. Virginie Gasc poursuit : « Ce massage n’a pas pour finalité de mener au rapport sexuel (même s’il peut avoir lieu en sphère privée, entre deux partenaires intimes, comme une sorte de mise en route de l’excitation). »
Et peu importe où se massage se donne (institut ou domicile), le consentement mutuel est indispensable. 

Comment se déroule un massage nuru ?

Les accessoires propres à certains soins corporels (type bâtons, boules de massage…) ne sont pas nécessaires avec le massage nuru : « Il s’agit vraiment d’un massage « peau à peau », effectué avec le corps entier, pas seulement avec les mains » détaille Virginie Gasc, praticienne en sexologie. Plusieurs parties du corps tels que les coudes, la poitrine, les bras, les jambes…peuvent être utilisées dans cette pratique.

Différence avec le massage naturiste

« Cette pratique est similaire au massage naturiste, si ce n’est toutefois que le massage nuru requiert l’utilisation du gel éponyme » complète Virginie Gasc.

Conseil extra par rapport au gel nuru

« Pour profiter davantage des sensations et décupler l’action et les spécificités des algues (via le gel nuru), il peut être intéressant de mélanger celui-ci avec de l’eau chaude » préconise Virginie Gasc, la praticienne en sexologie. La chaleur sur le corps va en effet avoir plusieurs bénéfiques : dilatation des pores, libération d’endorphines responsables de la sensation de bien-être et de bonne humeur, amélioration de la circulation sanguine avec soulagement d’éventuelles douleurs musculaires… En revanche, ajouter des artifices dans le gel (huiles essentielles comme l’ylang-ylang par exemple) ne sera pas conseillé : « Multiplier les ingrédients perd de sa pureté. . Le gel et les contacts « corps à corps » suffisent à éveiller les sens l’un chez l’autre » défend la sexologue.

Comment faire le massage nuru, d’homme à femme en institut et sans-gênes ?

Si le massage est souhaité en institut, il sera important de respecter ses envies et de ne pas accepter de se faire masser par une personne avec qui on ne se sent pas à l’aise :

Rien ne sert de se mettre en difficultés. Virginie Gasc, sexologue.

« Toutefois, pratiquer la pleine conscience à l’aide d’exercices (visualisation, méditation, se connecter aux arbres, prendre le temps d’écouter les sons de la nature…) peut être intéressant pour arriver à être pleinement dans ses sensations et non sur l’autre (la personne qui masse). Tout ça afin de dépasser ses « limites » mentales. Ceci se travaille bien sûr et n’a rien d’obligatoire, chacun étant libre ou non d’accepter ce vers quoi il souhait évoluer.

Contre-indications liées au nurumassage ?

Les personnes allergiques aux algues devront bien sûr éviter le massage nuru. Celles ayant des contre-indications médicales (intervention chirurgicale récente, fractures, blessures, maladies relatives aux os et squelette (ostéoporose), inflammations des articulations, problèmes circulatoires…devront également éviter de recevoir ce massage.

Enfin, lorsque le nuru est pratiqué en salon de massage, la vigilance sera de mise quant à certaines pratiques douteuses parfois réalisées. Le bouche-à-oreille et la formation de la personne réalisant le soin seront donc à prendre en compte au moment de prendre rendez-vous. 



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hyperpigmentation

Qu’est-ce que l’hyperpigmentation ?

L’hyperpigmentation correspond à un brunissement de la peau qui est le plus souvent la conséquence d’un taux anormalement élevée de mélanine. Pour celles et ceux qui ne le savent pas encore, la mélanine est le pigment qui donne sa couleur brune à la peau mais aussi aux poils et aux cheveux. L’exposition solaire augmente la production de mélanine par les mélanocytes. Un tel phénomène permet de protéger la peau des rayons ultra-violets. 

L’hyperpigmentation peut concerner une ou plusieurs région(s) du corps. Elle est plus ou moins étendue. Elle est d’abord la conséquence de l’hérédité même si bien d’autres facteurs peuvent expliquer son développement (comme les changements hormonaux, certains médicaments ou l’exposition solaire notamment).

La prise en charge de l’hyperpigmentation dépend de son type, de sa localisation mais aussi des facteurs expliquant son développement. 

Quels sont les différents types d’hyperpigmentation ?

Généralement, lorsque l’on parle d’hyperpigmentation, nous nous intéressons à deux phénomènes en particulier : 

  • Les lentigos ou lentigines :  » On les appelle aussi fleurs de cimetière. Il s’agit de taches sombres qui apparaissent avec le temps sur les zones du corps les plus exposées au soleil. Elles sont fréquentes après 50 ans », explique Samuel Ouaknine, docteur en pharmacie. Néanmoins certains lentigos se développent sans exposition solaire, nous parlons de lentigos non-solaires. Is sont la conséquence de certains troubles héréditaires rares.  
  • Le melasma ou masque de grossesse : « On parle aussi de chloasma. Il se traduit par des zones sombres sur le visage. Les femmes enceintes sont particulièrement à risque en raison
    des modifications hormonales liées à la grossesse », souligne l’expert. 

Mais il existe bien d’autres formes d’hyperpigmentation comme : 

  • Les cicatrices pigmentées : sur les peaux foncées, les cicatrices peuvent être épaisses et foncées (cicatrices chéloïdes).
  • Les zones hyperpigmentées chez les peaux mates à foncées : « il peut s’agir du contours de yeux (cernes pigmentaires) et des lèvres (dark lips), des coudes, des genoux, des plis des aisselles… », précise le pharmacien Samuel Ouaknine. 
  • La pigmentation post-inflammatoire : elle peut être la conséquence d’une inflammation de la peau comme l’acné, le lupus ou encore d’une agression cutanée (épilation brutale, grattages intempestifs par exemple). 
  • Les taches de rousseur : elles sont d’origine héréditaires et se retrouvent sur les peaux claires. 
  • Les taches café-au-lait : il s’agit de grandes tâches brunes généralement présentes dès naissance et qui peuvent augmenter en taille ou en nombre avec le temps. 
  • La dermatosis papulosa nigra (DPN) : ce terme médical fait référence à de petites lésions qui ressemblent à des taches de rousseur mais qui ne sont pas plates. Elles sont souvent plus foncées que la peau. On les identifie souvent comme un équivalent des éphélides (taches de rousseur) mais arborant de couleur brune. Elles sont plus fréquentes sur les peaux mates et noires. 
  • Le grain de beauté ou naevus : il correspond à un amas de cellules mélanocytaires (les cellules pigmentaires) dans la peau, formant le plus souvent une petite tache marron. 
  • Le mélanome : il s’agit d’un cancer de la peau développé à partir des mélanocytes qui fabriquent la mélanine. Il ressemble le plus souvent à un grain de beauté de grande taille, évolutif, aux contours irréguliers et aux couleurs inhabituelles. 

Quelles sont les causes de l’hyperpigmentation ?

L’hyperpigmentation s’explique par une accumulation accrue de mélanine, un pigment qui donne sa couleur brune à la peau et qui est produit par des cellules spécialisées appelées mélanocytes. Les mélanocytes trouvent leur origine dans les cellules de la couche la plus profonde de l’épiderme appelée « couche basale ».

  • Une origine héréditaire à ce phénomène est indéniable. L’exemple des taches de rousseur (retrouvées dès le plus jeune âge au sein de plusieurs membres de mêmes familles à la peau claire) en est l’illustration. En outre, les peaux foncées présentent souvent une hyperpigmentation d’origine héréditaire sur certaines zones du corps (contour des yeux et des lèvres, genoux, plis des aisselles, genoux et coudes…). Enfin les peaux sombres sont plus à risque d’hyperpigmentation (que ce soit les lentigos, les cicatrices pigmentées ou le melasma). 

D’autres facteurs peuvent aussi expliquer l’hyperpigmentation et notamment l’apparition de taches brunes (lentigos) ou du melasma (masque de grossesse)  : 

  • L’exposition solaire surtout si elle est intense et répétée ; 
  • Le vieillissement cutané ; 
  • Les bouleversements hormonaux (comme la ménopause ou la grossesse chez la femme ; 
  • La prise de contraceptifs hormonaux
  • Le prise de certains médicaments qui entraînent une hyperpigmentation ou une photosensibilité  (comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou AINS, la chloroquine, certains antibiotiques, les statines, certains neuroleptiques…). 
  • Une intoxication à certains métaux lourds (or, argent, mercure…) ;
  • Certaines maladies comme la cholangite biliaire primitive, l’hémochromatose ou l’hémosidérose…

Hyperpigmentation : mieux vaut prévenir que guérir

Afin d’éviter l’hyperpigmentation, il convient de : 

  • Hydrater sa peau matin et soir avec un sérum et une crème hydratante adaptés aux peaux sensibles. Votre sérum peut contenir de l’acide hyaluronique ; 
  • Exfolier sa peau 2 fois par semaine avec un gommage mécanique à microbilles doux ;
  • Protéger sa peau du soleil avec une crème solaire dotée d’un SPF 50. C’est la principale prévention contre l’apparition des taches brunes (lentigo), du melasma ou encore des cicatrices d’acné. 
  • Appliquer des actifs efficaces contre l’hyperpigmentation aux effets éclaicissants et qui boostent l’éclat du teint. Sur le marché vous trouverez facilement : la vitamine C, l’arbutine, le niaciamide, l’acide azélaique, le thiamidol (Eucerin®), la viniférine (Caudalie®)… ;
  • Éviter d’agresser sa peau par des épilations brutales, des peelings chimiques ou des produits exfoliants agressifs (fortement dosés au AHA BHA PHA) ;  
  • Ne pas manipuler ses boutons surtout en cas d’acné et si on a une peau mate à foncée ; 
  • Entretenir un suivi dermatologique en cas d’acné

Comment se débarrasser de l’hyperpigmentation ?

La prise en charge de l’hyperpigmentation est d’abord basée sur la protection contre les rayons du soleil. Le mieux est de les éviter (en se protégeant au moyen de lunettes, d’un chapeau et de vêtements couvrants). En outre, si l’hyperpigmentation est la conséquence d’un traitement médicamenteux ou d’une contraception hormonale, le médecin peut décider de réviser le traitement. De façon plus générale, la cause de l’hyperpigmentation doit être identifiée et prise en considération. 

Le traitement des tâches brunes sur la peau (lentigos)

Si les lentigos présentent un problème esthétique, mieux vaut consulter un dermatologue. Ce dernier pourra vous proposer de traiter ces taches par cryothérapie ou laser

Comment supprimer un melasma et autres marques brunes (cicatrices hyperpigmentées, hyperpigmentation post-inflammatoire…) ?

En première intention, le médecin peut envisager des agents topiques. « Le plus souvent, une association de 3 crèmes respectivement à base d’hydroquinone, d’hydrocortisone et d’acide rétinoïque ou trétonoïne . Ensemble, ces actifs ont démontré un pouvoir dépigmentant », souligne Samuel Ouaknine, docteur en pharmacie. 

Parfois, seule une crème à base d’hydroquinone plus fortement dosée est prescrite.

L’acide azélaïque en crème (15 ou 20%) peut aussi intégré le traitement. 

Les traitements de seconde intention (en cas d’échec des thérapies topiques) sont le peeling chimique à l’acide glycolique ou à l’acide salicylique ou trichloroacétique  ainsi que le traitements au laser. La lumière pulsée est une alternative au laser : elle est moins aggressive.  

Par voie orale, une étude montre que l’acide tranéxamique est efficace (source 1).  D’autres travaux prouvent que l’application d’un cosmétique à base de 5% d’acide tranéxamique (trouvé dans le commerce) serait aussi efficace contre le melasma qu’une crème à 3% d’hydroquinone (source 2). 

Comment éliminer les cernes pigmentaires et les zones foncées ?

Malheureusement, il est très difficile de venir à bout de l’hyperpigmentation au niveau des cernes et des lèvres (dark lips) ou de toute zone naturellement foncée sur une peau mate ou noire.

Le contour des yeux et la bouche étant des régions particulièrement fragiles, les traitements « carabinés » réservés au melasma ou au lentigo sont contre-indiqués. 

Vous pouvez néanmoins, prévenir l’hyperpigmentation au niveau de ces zones en les hydratants régulièrement et en appliquant certains actifs qui permet de lutter contre ce phénomène comme la vitamine C, l’arbutine, le niaciamide, la vinoferine, le thiamidol…

Concernant les lèvres et les autres zones hyperpigmentées, vous pouvez aussi pratiquer un gommage plusieurs fois par semaine afin de redonner de l’éclat. 

Pour le contour des yeux, utiliser des produits adaptés à cette zone sensible. Si vos cernes tirent aussi sur le violet, c’est qu’en plus du phénomène d’hyperpigmentation, la microcirculation sanguine et lymphatique du contour de l’œil n’est pas optimale. Dans ce cas, veillez à ce que votre sérum contienne aussi de la caféine

La médecine esthétique peut aussi améliorer l’aspect des cernes pigmentaires. La première option consiste à insuffler du CO2 sous la peau avec une  aiguille : c’est ce que nous appelons la carboxythérapie. Cette technique est aussi très efficace en cas de cernes bleutés ou violets dues à une mauvaise circulation sanguine. En outre, des injections de comblement à base d’acide hyaluronique peuvent permettre d’améliorer les cernes sombres surtout s’ils sont aussi creux. 

Des techniques de dermopigmentation aussi appelées maquillage permanent, peuvent permettre d’améliorer l’aspect d’une lèvre foncée (dark lips). Cette technique utilise la colorimétrie pour annuler la couleur foncée des lèvres. L’effet est naturel. Néanmoins, mieux vaut se méfier des méthodes de maquillage permanent pour corriger les cernes pigmentaires. 



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eau de rose bienfaits sante

L’eau de rose (différente de l’huile essentielle de rose) est un hydrolat obtenu par distillation à la vapeur des pétales de la fleur. Également appelée eau florale, elle présente de nombreux bienfaits pour la peau, notamment pour le visage. Utilisée depuis l’Antiquité, Cléopâtre en avait fait son alliée beauté, le secret de sa jeunesse éternelle. Et pour cause… l’eau de rose agit sur tous les fronts. À condition de bien la choisir, et la conserver.

À quoi sert l’eau florale de rose ? Quel est son rôle pour la peau ?

Aux vertus anti-âge s’ajoutent des vertus hydratantes, exfoliantes et astringentes.

Des vertus anti-âge

L’eau de rose prévient l’apparition des rides et permet ainsi de combattre les signes du vieillissement cutané. « C’est l’une de ses actions les plus puissantes. Sa grande richesse en vitamine A stimule la production de collagène et ses antioxydants neutralisent les radicaux libres responsables du vieillissement cutané », explique le Dr Nina Roos, dermatologue. L’eau de rose renforce les cellules de la peau et booste la régénération des tissus. Ainsi, la peau gagne en tonicité.

Opération hydratation

Appliquée sur la peau, elle infuse ses minéraux, l’abreuve de sa teneur en eau de source, et ainsi la revitalise. Elle limite les pertes d’eau liées à la sudation, appliquée quotidiennement elle contribue à une peau lisse et douce.

Cap sur l’apaisement

Anti-inflammatoire, l’eau de rose diminue la dilatation des vaisseaux sanguins, l’apparition de rougeurs et calme les démangeaisons. Elle apaise les coups de soleil, les brûlures. Son autre atout réside dans son parfum réconfort qui agit sur le système nerveux.

Parade coup d’éclat

C’est encore sa vitamine A à profusion qui opère. « Elle agit comme un exfoliant qui va limiter l’apparition des petits comédons, les petites imperfections avec, à la clé, une peau lumineuse », indique le Dr Roos. Également astringente, l’eau de rose resserre les pores, affine le grain de peau, retire les cellules mortes.

L’eau de rose est-elle adaptée à tous les types de peau ?

« L’eau de rose est recommandée pour les peaux normales à mixtes. Elle est idéale pour les femmes de 30 à 50 ans qui vivent en milieu urbain et peuvent afficher des petites imperfections. Les peaux acnéiques la laisseront de côté, l’eau de rose ne sera pas suffisante pour faire place nette », précise le Dr Roos.

En revanche, elle peut être conseillée aux personnes qui ont la peau grasse car elle permet de resserrer efficacement les pores grâce à son action astringente.

L’eau de rose, aussi bénéfique pour les cheveux

L’eau de rose est une alliée des cuirs chevelus sains. Grâce à son action anti-inflammatoire, elle peut aider à traiter les cuirs chevelus irrités et les inflammations. Grâce à son action hydratante, elle peut aussi aider à hydrater les cheveux secs et cassants.

Quelle eau ou hydrolat de rose choisir pour le visage ?

On privilégie les eaux de rose en provenance de l’agriculture biologique. « On préfère l’eau de rose étiquetée d’un label bio européen, gage de bonne qualité », conseille le Dr Roos.

L’hydrolat ou l’eau de rose de Damas

Le choix de la rose distillée a son importance, on opte pour la rose de Damas reconnue pour être la plus riche en antioxydants. On la conserve à l’abri de la lumière, de la chaleur afin de préserver sa qualité, son efficacité.

Préférez toujours tester l’eau de rose sur une petite zone, avant de l’appliquer sur l’ensemble du visage. Des rougeurs sont parfois susceptibles d’apparaître.



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peaunoire

Pourquoi avoir une peau foncée est un atout ?

Les peaux foncées ont bien deux avantages : elles sont résistantes au soleil et aux effets du temps.

Peaux noires et métisses, résistantes face au soleil

Les peaux noires et métisses sont adaptées aux climats chauds et humides. Elles sont plus résistantes face aux rayons du soleil. Leur épiderme est particulièrement dense (jusqu’à 8 fois plus consistant que l’épiderme des peaux claires). En outre, les mélanocytes des peaux noires produisent une quantité accrue de mélanine, un pigment qui colore et protège la peau lors d’une exposition solaire. Résultat ? Les risques de vieillissement prématuré, de brûlures ou de cancer de la peau liés au soleil sont amoindris par rapport aux peaux blanches.

« Ajoutons que les peaux foncées ont tendance à se déshydrater en cas de temps sec et froid. L’hydratation quotidienne est fondamentale surtout en période hivernale afin d’éviter d’avoir une peau sèche qui tire et la formation d’écailles », suggère Samuel Ouaknine docteur en pharmacie et fondateur d’une marque de cosmétiques pour peaux foncées.

Pourquoi la peau noire vieillit moins vite ?

Les peaux noires et métisses sont aussi avantagées face aux effets du temps. « Ce type de peau est plus épais et plus ferme que les peaux blanches. L’avantage est que les effets du temps se font discrets avant 50 ans. Les rides, ridules ainsi que le relâchement cutané sont rares avant cet âge », souligne le spécialiste.

Peau noire : ce qu’il ne faut pas négliger

Comme tous les types de peaux, les peaux foncées connaissent des problèmes spécifiques qui doivent être identifiés afin d’éviter les faux pas.

Attention au teint terne et mal unifié !

Et oui, peau bronzée ne rime pas toujours avec bonne mine ! « Lorsque le climat redevient tempéré ou froid, la peau éclaircit et se déshydrate. Il n’est pas rare de se retrouver avec le teint blafard et terne. Ajoutons que certaines zones du visage demeurent plus foncées en permanence comme le contour des yeux (cernes pigmentaires) et de la bouche (dark lips), les plis des aisselles, les coudes ou encore les genoux » , développe le pharmacien Samuel Ouaknine. Il est parfois compliqué pour les plus coquettes de faire sans anticerne et fond de teint en période hivernale.

Gare aux cicatrices !

Un autre problème lorsque nous avons la peau foncée est la formation de cicatrices pigmentées. « Les lésions et les boutons qui ont été manipulés ou percés peuvent laisser des traces sombres et parfois même des cicatrices massives et très foncées (appelées cicatrices chéloïdes). Cette hyperpigmentation est une réaction protectrice en cas d’agression de la peau » explique l’expert.

Mieux vaut donc éviter de s’arracher les boutons (surtout en cas d’acné) et les épilations brutales. En outre, vous devriez toujours protéger vos cicatrices du soleil. Seul un dermatologue pourra vous aider à améliorer l’apparence de ce type de cicatrice en toute sécurité.

Un risque de troubles de la pigmentation

  • L’hyperpigmentation est un problème connu par toutes les carnations de peau. Mais les peaux mates et noires sont particulièrement à risque.

« Le vieillissement expose au développement de taches pigmentaires (lentigos). Mais d’autres facteurs entrent en ligne de compte comme : les expositions solaires intenses et fréquentes, les bouleversements hormonaux (ménopause, grossesse), la prise de contraceptif hormonal et de certains médicaments, les agressions cutanées… », prévient Samuel Ouaknine, docteur pharmacie. En outre, le masque de grossesse est aussi une forme d’hyperpigmentation qui a tendance à se développer lors de changements hormonaux comme la grossesse.

  • L’hypopigmentation est aussi à craindre lorsque nous avons une peau foncée. Elle peut être la conséquence d’un eczéma (plaques claires ou dartres liées au grattage), pityriasis versicolor (plaques claires dues à un champignon), hypopigmentation lentigulaire (petites taches claires habituellement chez la femme de plus de 50 ans), vitiligo (dépigmentation sur toute ou partie du corps. Il s’explique par la disparition des mélanocytes).

Une peau parfois trop grasse

Tout comme les peaux blanches, les peaux foncées à noire sont à tendance grasse sur certaines régions comme la zone T du visage. Cet excès de sébum se fait particulièrement sentir au moment de la puberté ou encore lors des périodes de menstruations chez la femme.

Peau noire : quelle routine de soin pour le visage ?

Voici quelques conseils à appliquer pour prendre son de son minois.

1- Nettoyer sa peau chaque jour

Utilisez un savon doux (gel ou mousse) ainsi qu’une brosse ou éponge gommante. Évitez les produits contenant des agents exfoliants (acide glycolique ou salicylique notamment). Pour les personnes qui se maquillent, ce geste doit être réalisé après un démaquillage doux. Vous pouvez utiliser une gelée ou une huile démaquillante sans utiliser de coton.

2- Gommer sa peau deux fois par semaine

C’est le rendez-vous bi-hebdo à ne pas louper dans sa salle de bains. Pour un résultat impeccable, utilisez de préférence un gommage mécanique à microbilles. Sur une peau humide, faites des petits gestes circulaires doux afin d’éliminer les cellules mortes (évitez le contour des yeux). Évitez les exfoliants chimiques agressifs (fortement concentrés en actifs comme les AHA-BHA-PHA) ou encore les peelings.

3- Rafraichir et tonifier avec une eau florale dès le matin

Choisissez une eau de rose ou de bleuet. Éviter les toners agressifs aux propriétés exfoliantes.

4- Hydrater sa peau matin et soir

Qui dit « belle peau », dit « bonne hydratation » ! Optez pour un sérum hydratant contenant de l’acide hyaluronique.

5- Éclaircir et illuminer le soir

Avant de vous coucher, appliquez un sérum contenant des actifs éclaircissants et qui booste l’éclat du teint. Il peut s’agir de la vitamine C, de l’arbutine ou encore de contrôleurs de pigments qui ont fait leurs preuves (thiamidol, viniférine…). Ces produits vous permettront de limiter l’apparition de taches sombres sur votre visage mais aussi d’arborer un teint plus lumineux.

Afin de booster l’éclat du teint, vous pouvez aussi choisir de réaliser ponctuellement des cures de compléments alimentaires (vitamines/minéraux, bêtacarotène, bourrache…).

6- Nourrir et protéger sa peau au quotidien

  • Le matin, utilisez une crème de jour légère contenant une protection solaire.
  • Le soir, vous pouvez opter pour une crème plus riche et sans protection UV. Privilégiez les produits pour peaux sensibles et sans parfum.

Quel SPF pour peau noire ?

En général, les peaux noires et métissées peuvent se contenter d’un SPF compris entre 15 et 30. Mais certaines personnes suivant un traitement dermatologique ou présentant des taches pigmentaires devront se protéger avec un SPF50.

Comment prendre soin de son corps ?

Contrairement aux idées reçues, la douche ne consiste pas simplement à se laver « vite fait » au savon…

1- Nettoyer sa peau tous les jours

En utilisant un gant de crin gommant et un gel lavant pour peau sensible.

2- Gommer sa peau deux fois par semaine

Avec un gommage doux mécanique à billes.

3- Hydrater, nourrir et illuminer tous les jours

Pour lutter contre la sécheresse cutanée et la peau de crocodile sur les jambes, la principale solution consiste à appliquer chaque jour un lait pour le corps après la douche. Vous pouvez aussi opter pour le beurre de karité ou une huile végétale. L’été, si vous projetez de vous exposer au soleil, votre crème pour le corps doit contenir une protection solaire.

Les gestes à éviter quand on a une peau foncée

  • ne pas exfolier sa peau trop fortement (employer des gommages doux) ou avec des produits agressifs
  • ne pas manipuler ou percer ses boutons (au risque d’avoir des cicatrices sombres indélébiles)
  • ne pas employer des produits éclaircissants agressifs (hydroquinolone, dermocorticoïdes etc).

Gare aux produits de dépigmentation !

Vouloir éclaircir sa peau n’est pas sans risque. Il faut absolument éviter certains produits tels que les dermocorticoïdes qui éclaircissent la peau de façon éphémère et peuvent être à l’origine de complications parfois graves comme des troubles de la pigmentation irréversibles voire des cancers de la peau. D’un autre côté, l’hydroquinone peut provoquer des allergies graves, des changements de couleur de peau qui devient alors noir bleutée en confettis sur tout le corps. Mieux vaut demander conseil à votre dermatologue ou votre pharmacien afin de trouver les produits de soins les mieux adaptés.

Taches noires ou claires, irritations : que faire si j’ai abîmé ma peau ?

Bains de soleil intenses, épilations ou exfoliations brutales, utilisation de produits éclaircissants mal adaptés… Vous avez visiblement tiré sur la corde. Alors on arrête tout et on applique ces quelques conseils :

1- Nettoyez quotidiennement votre peau avec une mousse ou un gel lavant doux pour peaux sensibles ou abîmées.

2- 2 à 3 fois par semaine, réalisez un masque à base de vitamine E sur l’ensemble du visage.

3- Matin et soir propulsez une brume d’eau thermale sur votre visage. Épongez ensuite avec un coton en tapotant. Appliquez ensuite un sérum et une crème hydratante qui favorisent la cicatrisation pour peaux irritées et sensibilisées. Vous pouvez demander conseil à votre pharmacien pour le choix du produit. En journée, la crème hydratante doit contenir une protection solaire. Évitez de vous exposer au soleil.



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bienfaits rugby

Né en Angleterre au XIXème siècle, le rugby est aujourd’hui un sport collectif de plus en plus populaire en France. Concrètement, deux équipes de quinze, dix, sept ou cinq joueurs s’affrontent pour garder le contrôle d’un ballon ovale. « Le rugby peut paraître inaccessible, mais en réalité, c’est un sport très facile d’accès : on prend un ballon dans les mains, on le porte et on court », explique Olivier Lièvremont, directeur technique national de la Fédération Française de Rugby. Contrairement aux idées reçues, le risque de blessure n’est pas plus élevé que dans d’autres sports, dans la mesure où les contacts – aussi rudes puissent-ils paraître – sont très réglementés. Vous auriez donc tout intérêt à vous y mettre pour entretenir votre santé physique et mentale !

Le rugby, un sport qui a du bon pour la santé !

Nul doute que le rugby est un sport physique ! Sur le plan moteur, il permet d’améliorer son agilité, sa rapidité, son équilibre et sa coordination. Mais il a bien d’autres bénéfices !

Il favorise le renforcement musculaire

« Le rugby est un sport de contact, mais c’est avant tout un sport qui nécessite de courir, de sauter, de plaquer, de pousser, d’attraper et de passer un ballon. Autant de mouvements qui favorisent le renforcement musculaire, l’endurance et la condition physique globale, indique Olivier Lièvremont.

Il implique des déplacements à basse intensité (pour se déplacer même lorsque l’on est loin du ballon ou se replacer pendant un temps mort, par exemple) mais aussi à haute intensité, (lorsqu’il faut sprinter pour atteindre la ligne adverse, par exemple) et demande des changements d’appui fréquents. Sans oublier que l’on peut y jouer au pied comme à la main, ce qui mobilise aussi bien les membres inférieurs que les membres supérieurs. »

Il améliore les capacités cardio-vasculaires

Le rugby améliore aussi les capacités cardiovasculaires et respiratoires. En effet, le rugby implique de courir longtemps (les matchs durent généralement 80 minutes) et sur de longues distances, ce qui en fait un excellent exercice d’aérobie : on augmente la capacité de notre cœur à pomper du sang et à fournir de l’oxygène à nos muscles sur le long terme. La différence d’intensité des efforts physiques est aussi très bénéfique pour le cœur qui apprend ainsi à s’adapter rapidement aux changements en termes de demande d’oxygène. Cela permet également de renforcer ses muscles respiratoires et d’améliorer sa capacité pulmonaire globale.

Il permet de conserver un poids de forme

« Comme toute activité physique, le rugby permet de lutter contre la sédentarité, le risque de surpoids et d’obésité », souligne Olivier Lièvremont. Les dépenses physiques permettent en effet de maintenir un poids de forme stable et de limiter les risques liés à l’excès de poids.

Il préserve la santé mentale

La pratique régulière du rugby permet de réduire le stress, l’anxiété et les symptômes de la dépression. L’exercice libère en effet des endorphines qui favorisent le bien-être et la relaxation. Joueurs et joueuses oublient temporairement leurs préoccupations quotidiennes et évacuent leurs frustrations diverses sur le terrain, tout en apprenant à gérer leurs émotions. Résultat ? Chacun(e) se sent mieux dans sa peau et plus en confiance. Par ailleurs, les clubs de rugby constituent des communautés chaleureuses qui permettent de créer des liens amicaux, ce qui contribue à l’épanouissement personnel.

Confiance en soi, prise d’initiative, esprit d’équipe : un sport riche de valeurs humaines !

« Le rugby est un jeu de lecture : en tant que sport collectif, il permet de développer toutes les capacités cognitives, perceptives et décisionnelles », insiste Olivier Lièvremont. Parmi ses principaux bénéfices sur le plan humain :

  • Le rugby favorise la socialisation en créant un fort sentiment d’entraide, de camaraderieet d’appartenance à un groupe. Il repose sur la collaboration et la communication : joueurs et joueuses doivent travailler ensemble pour marquer des essais, défendre leur ligne et prendre des décisions rapides sur le terrain. Une expérience qui renforce l’esprit d’équipe et le sens de la solidarité. De belles amitiés se nouent parfois au-delà du terrain !
  • Le rugby encourage la discipline personnelle, la responsabilité et la gestion du temps. Des compétences indispensables sur le terrain, mais aussi dans la vie quotidienne. Il permet aussi d’apprendre à gérer sa frustration pour rester fair-play et surtout faire preuve de respect envers les partenaires de jeu, les adversaires et l’arbitre.
  • Comme indiqué ci-dessus, ce sport permet de renforcer sa confiance en soi : surmonter des défis physiques et mentaux améliore indéniablement l’estime de soi. « Le rugby est un sport collectif, mais certaines compétences sont bien individuelles, comme, par exemple, lorsqu’il est question de tirer au but ou de sprinter », souligne Olivier Lièvremont. Les capitaines d’équipes développent également des compétences de leadership très utiles.
  • Enfin, joueurs et joueuses apprennent ensemble à gérer l’échec et à rebondir après une défaite, une résilience qui s’avère tout aussi utile en fin de match que dans la vie quotidienne. Toutes et tous entretiennent leur humilité et apprennent le dépassement de soi.

Prévention : le rugby n’est pas un sport sans risques…

Le rugby est un sport de contact qui, comme tous les sports, comporte des risques, reconnaît Olivier Lièvremont. Parmi les principales blessures ? Les contusions, les entorses de la cheville ou du genou, les lésions musculaires, les hématomes et les claquages. On peut également mentionner le risque de fractures. À noter : la fréquence et la gravité des blessures varient selon le niveau de jeu et le poste auquel on évolue.

La prévention de ces blessures est une préoccupation essentielle pour les joueurs, les entraîneurs et les organisations sportives. Plusieurs mesures existent donc pour limiter les risques et assurer la sécurité des joueurs et des joueuses :

  • La pratique du rugby nécessite de bonnes aptitudes cardio-vasculaires et respiratoires et les contre-indications sont les mêmes que pour n’importe quel sport, précise Olivier Lièvremont : on évite absolument le rugby en cas de problèmes cardiovasculaires, de troubles neurologiques, de problèmes respiratoires, d’insuffisance visuelle ou d’atteinte de la colonne vertébrale.
  • « Il est aussi essentiel d’être bien entraînée(e) et bien formé(e) aux techniques de jeu, notamment de contact, insiste le directeur technique national de la Fédération Française de Rugby. Cela inclut les techniques de plaquage, de réception de la balle, de mêlée, de touche, etc. Chacun(e) doit savoir exactement comment réaliser ces mouvements de manière sûre pour éviter de se blesser et de blesser les autres. »
  • Pendant les matchs, joueurs et joueuses doivent impérativement porter un équipement de sécurité approprié, notamment des protège-dents, des casques pour les joueurs de première ligne, des épaulières, des protège-côtes, des shorts rembourrés, des chaussures à crampons appropriées, etc. L’équipement doit être en bon état et ajusté correctement, précise Olivier Lièvremont !
  • Enfin, les joueurs doivent se soumettre à des examens médicaux réguliers pour s’assurer qu’ils sont en bonne santé et aptes à jouer au rugby. En cas de blessure, une évaluation médicale adéquate est cruciale pour décider du moment approprié pour le retour à la compétition. « Dès lors que l’on soupçonne par exemple une commotion cérébrale en plein match, la personne concernée est sortie pour sa sécurité », note Olivier Lièvremont.

« En fin de compte, le rugby comporte des risques, mais une approche responsable, basée sur la sécurité et formation de tous les acteurs permet de mieux contrôler ces risques et de rendre le sport plus sûr. Il est indispensable de mettre l’accent sur le respect des règles et des personnes, à tous les niveaux de pratique ! », insiste l’expert.

Le rugby en pratique : où, comment et à quel âge s’initier à ce sport ? 

Le rugby peut être pratiqué à tous les âges et à tous les niveaux, assure Olivier Lièvremont. De nombreux jeunes y sont sensibilisés à l’école vers 6-7 ans, ou à l’université. Mais il existe aussi plus de 1 900 clubs à travers la France (rendez-vous sur l’annuaire de la Fédération française de rugby), accueillant des équipes de juniors, d’adultes et de seniors. Tous ont des équipes dédiées aux débutants(e)s, ou proposent des séances d’entraînement annexes pour débutant(e)s. N’hésitez pas à vous renseigner directement auprès du club qui vous intéresse !



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blessures rugby

Épidémiologie des blessures de rugby

Le rugby est un sport pivot contact, comme le foot, le basket, le handball et les sports de combat. « C’est un sport de ballon, que l’on peut assimiler à un sport de combat collectif et c’est surtout un sport de collisions », résume le Dr Miniot. Or, les principales causes de blessure au rugby à XV sont les impacts. « À haut niveau, on a une estimation des collisions entre les joueurs grâce à des GPS placés dans le dos entre les omoplates. Les impacts peuvent atteindre des forces 20 G entre les joueurs, ce qui est énorme », détaille le médecin du sport. Pour comparaison, un choc de 35 G correspond à la collision d’une voiture accidentée roulant à 65 km/h !

De nombreuses enquêtes épidémiologiques ont été faites sur l’incidence des blessures au rugby.

Les études épidémiologiques montrent 2 choses : la fréquence et la gravité des blessures varient énormément selon le niveau de jeu, le poste auquel on évolue, et le sexe du joueur. Dr Miniot. 

Le risque de se blesser en professionnel est ainsi 40 fois supérieur à celui d’un enfant en école de rugby, et les joueurs de mêlées (première, deuxième et troisième lignes) sont plus exposés aux risques de blessures que les trois-quarts.

Enfin, et comme on peut s’y attendre, la fréquence et la sévérité des blessures traumatiques dans la pratique féminine du rugby sont nettement plus faibles que celles de la pratique masculine. Cela peut s’expliquer par le fait que le jeu féminin est beaucoup plus axé sur les courses dans les intervalles et sur le jeu d’évitement que sur la confrontation directe.

La gravité d’une blessure s’évalue, entre autres, par la durée d’indisponibilité du joueur qu’elle va entraîner. « Une blessure comme luxation d’épaule opérée entraîne 4 à 5 mois d’indisponibilité du joueur, ce qui fait d’elle une blessure sérieuse », souligne le médecin. En rugby professionnel chez les hommes, il y a 200 semaines d’arrêts par an, soit 5 semaines par joueur en moyenne.

Les blessures les plus fréquentes du rugbyman

Dans le rugby professionnel, l’incidence des blessures s’élève de 30 à 120 pour 1000 heures de match selon les études épidémiologiques.

  • Le membre inférieur est le site le plus fréquemment atteint en match (30 à 55 % des blessures),
  • suivi de la tête et du rachis cervical (14 à 30 %),
  • puis du membre supérieur (15 à 20 %),
  • et enfin du tronc (10 à 14 %) (source 1).

Les contacts (plaquage) et les mêlées sont responsables de 90 % des blessures.

Les blessures du genou et des ligaments croisés

Le genou est particulièrement exposé au rugby, et est donc le siège de nombreuses blessures. Celles-ci sont variées et vont des lésions méniscales, aux lésions ligamentaires, en passant par les fractures, voire à l’association des trois.

La rupture du ligament croisé antérieur est fréquente, et est une obsession des joueurs car elle doit être toujours opérée à haut niveau, et qu’elle entraine une indisponibilité de 9 mois en moyenne mais qui peut aller jusqu’à 2 ans. Dr Miniot.

La rupture du ligament croisé peut être isolée, ou associée à d’autres lésions : entorse ou rupture des ligaments latéraux, lésions méniscales, entorse ou rupture du ligament croisés postérieurs ou encore fracture des plateaux tibiaux.

Les blessures du genou peuvent aussi être moins graves, à l’image d’une entorse simple du ligament latéral interne, entraînant 3 semaines à 3 mois d’indisponibilité « seulement ».

Les blessures des cervicales

Les blessures du rachis cervical en rugby sont fréquentes et redoutées. Elles ont lieu principalement lors des mêlées (entrée en mêlée, mêlée ouverte ou chute en mêlée) et des plaquages. Il s’agit généralement de contusion, d’entorses bénignes ou de dégénérescence arthrosiques due à des traumatismes répétés pouvant aller jusqu’à la myélopathie cervicarthrosique.

Les entorses graves avec atteinte médullaire sont heureusement rares. Elles peuvent occasionner une tétraplégie transitoire, et exceptionnellement une tétraplégie définitive. Il y a en moyenne un à deux blessé médullaire par an au maximum. Dr Miniot. 

Mais ces chiffres ont considérablement baissé cette dernière décennie grâce à une adaptation des règles par la Fédération française de rugby afin de diminuer le nombre d’accidents. Le principal changement concerne la distance avant l’entrée des joueurs en mêlée, qui était auparavant approximative, mais assez élevée. À partir de 2007, afin de réduire la distance entre les deux premières lignes, les joueurs sont obligés de toucher l’épaule de leur vis-à-vis avant d’entrer en mêlée. Depuis peu, l’entrée en mêlée se fait en se plaçant, ce qui interdit les entrées « tête contre tête » violentes du passé. Les joueurs sont obligés de pousser dans l’axe et de conserver son tronc parallèle au sol afin de limiter les risques d’effondrements.

Les blessures des épaules

Les blessures aux épaules représentent 9 à 11 % des lésions du joueur de rugby et 65 % des lésions du membre supérieur.

Les deux plus fréquentes sont :

  • L’entorse acromio-claviculaire : qui se produit lors d’un choc direct sur l’épaule ou d’un traumatisme indirect avec chute sur le bras en extension. « Il existe 4 stades de gravités différentes : les deux premiers pouvant être traités médicalement, et les deux seconds faisant discuter un traitement chirurgical », indique le médecin du sport,
  • La luxation de l’épaule, qui est un vrai problème chez le joueur professionnel, car elle doit être quasi-systématiquement opérée, sans quoi la récidive survient dans plus de 2/3 des cas. La blessure implique 4 à 5 mois d’indisponibilité en compétition. Les luxations de l’épaule sont 5 fois plus importantes chez le rugbyman que dans la population générale.

Le joueur de rugby est également sujet à la fracture de la clavicule, généralement consécutive à une chute sur l’épaule.

Les blessures de la tête et de la face

En rugby, le visage n’est pas protégé, et est donc très exposé aux chocs et blessures.

On voit de tout : des plaies du visage, ouvertures de l’arcade sourcillière, des lésions dentaires (luxation, énucléation, fractures …), des luxations de la mâchoire, des atteintes de la cornée, des fractures du plancher de l’orbite etc. Dr Miniot. 

Ce sont sensiblement les mêmes blessures que l’on peut retrouver suite à une rixe ou à un accident de voiture.

Les blessures de la cheville et du pied

Lors des pics de vitesse ou des changements brutaux de direction, ou en cas de plaquage, les chevilles peuvent être touchées. Les lésions les plus courantes sont alors :

  • les fractures de la malléole externe ou interne, ou les fractures bi-malléolaires ;
  • les entorsesprovoquées par une inversion forcée du pied ;
  • les lésions de la syndesmose tibio-fibulaire, à savoir l’articulation inférieure entre le tibia et la fibula.

En fonction du degré de gravité, ces blessures peuvent nécessiter un acte chirurgical et susciter une indisponibilité plus ou moins importante du joueur.

Les fractures et les ruptures du tendon d’Achille sont quant à elles plus rares au rugby.

La commotion cérébrale : potentiellement très grave

La commotion cérébrale est un mot qui fait peur dans le monde du rugby, car elle peut entraîner des séquelles neurologiques plus ou moins invalidantes et sérieuses.
Relativement fréquente dans le milieu professionnel, une étude épidémiologique de 2018 a ainsi évalué son incidence à une commotion par équipe tous les trois matchs.

Pour limiter les récidives et les graves séquelles, un protocole strict a été mis en place : lors de la première commotion, le joueur est arrêté pendant 3 semaines. S’il est victime d’une deuxième commotion dans la même année, l’arrêt est porté à 3 mois, et en cas de 3e commotion, c’est un an d’arrêt qui est imposé.

Prévention : comment ne pas se blesser au rugby ?

Une prévention efficace des blessures passe par :

  • en amont, une recherche de contre-indications à la pratique de ce sport et en particulier d’anomalies congénitales ou acquises du rachis cervical ;
  • avant chaque pratique : un échauffementrigoureusement effectué ;
  • l’entretien régulier de la masse musculaire, notamment au niveau des trapèzes et du haut du dos afin de contribuer à garder les articulations à leur place ;
  • le port de protections rembourrées pour la tête (casque) et les épaules, et bien sûr d’un protège-dents.

Certains protocoles d’exercices variés existent sur le haut niveau – particulièrement étudiés dans le football et le rugby – sont censés diminuer l’incidence des blessures.  « Malheureusement, ces protocoles ne permettent pas d’observer de diminution de l’incidence des blessures du ligament croisé, de l’entorse de cheville et de lésions musculaire », indique le Dr Miniot. Dans le cas du rugby plus encore que dans les autres pratiques sportives, le respect des règles et de l’autre est primordial pour éviter les accidents.

Quel est le sport où il y a le plus de blessures ?

Le sport le plus dangereux en compétition est le hockey, avec un avec un risque de blessures augmenté pendant les matchs à 136/1 000 heures de pratique.
Puis, les sports les plus pourvoyeurs de blessures graves et les plus meurtriers sont : l’alpinisme, la plongée sous-marine, l’équitation et les sports motorisés, en particulier le motocross.



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Un monde en plein mouvement ?

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Bouger, c’est la clé pour être se sentir bien, se sentir mieux, et agir sur le bien-être et la qualité de vie ! Plus que jamais, l’activité physique est un enjeu prioritaire de santé publique. Particulièrement bénéfique pour le corps et l’esprit, celle-ci contribue à la prévention et à la prise en charge de certaines pathologies, comme les maladies cardiovasculaires, l’obésité ou encore le diabète. Sa pratique régulière permet en outre de faire levier sur les difficultés fonctionnelles liées au vieillissement. Il n’y a pas d’âge pour reprendre ou commencer à s’activer !



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filorga visuel principal

Dix ans après la formulation de la première crème TIME-FILLER, FILORGA révolutionne une nouvelle fois le monde de l’anti-rides et invente le soin de jour à la technologie 5XP. Une formule suractivée inédite inspirée de 5 expertises de médecine esthétique qui permet un lissage intensif des 5 types de rides. Son efficacité est visible : 87% des femmes constatent que leur peau est lissée dès 7 jours d’utilisation¹.

Une peau intensément lissée

Les rides ne se forment pas toutes pour les mêmes raisons. Stress, pollution, âge, type de peau, mode de vie, technologie… on répertorie aujourd’hui 5 types de rides. Grâce à la nouvelle formule suractivée de la crème de jour TIME-FILLER 5XP, les rides d’expression sont décrispées, les rides profondes comblées, les rides de surface lissées, les rides de dessèchement repulpées et les rides du cou restructurées.

Une formule experte

Peptides, acide hyaluronique, extrait de criste marine, d’Imperata cylindrica et de fleur kangourou : autour de son cœur de formule unique (NCEF)², la crème TIME-FILLER 5XP des Laboratoires FILORGA contient une association d’actifs qui lui permet de cibler tous les types de rides.

Deux textures pour toutes les peaux

TIME-FILLER 5XP répond aux besoins de tous les types de peaux. En crème, sa texture enveloppante et généreuse apporte un confort absolu aux peaux normales à sèches ; en gel-crème, sa texture légère enrichie en zinc offre une matité durable aux peaux mixtes à grasses.

¹Auto-évaluation – 30 volontaires – résultats après 7 jours d’application biquotidienne de la crème.

²New Cellular Encapsulated Factors, le coeur de formule unique des Laboratoires FILORGA.



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appareil perdre du ventre

Quelle machine faire à la salle de sport pour perdre du ventre ?

Perdre du ventre implique nécessairement un amaigrissement, qui ne peut malheureusement jamais se faire de façon localisée sur une seule partie du corps. « Pour perdre du ventre, il faut perdre du poids, et donc nécessairement se mettre en déficit calorique, c’est-à-dire brûler davantage de calories que l’on en ingère », rappelle Sébastien Masson.

La pratique du sport en salle peut donc contribuer à mettre en place ce déficit calorique, en permettant d’augmenter ses dépenses énergétiques. « Les appareils qui permettent de brûler un maximum de calories sont les appareils de cardiotraining, à savoir le rameur, le vélo, le tapis de course ou encore le vélo elliptique », indique le coach.

Les machines qui renforcent la sangle abdominale sont efficaces pour dessiner les muscles abdominaux, mais ils ne permettent pas de faire fondre la masse grasse qui les entoure. « On peut toujours muscler ses abdominaux, s’il y a une couche de graisse par-dessus, on ne les verra pas », souligne Sébastien Masson.

Le coach rappelle au passage qu’un contrôle de l’alimentation avec une réduction de l’apport calorique est indispensable pour perdre du ventre lorsque l’on affiche un surpoids.

Cardio pour maigrir du ventre : rameur ou vélo elliptique ?

Dans la partie cardiotraining de la salle de sport, plusieurs appareils se volent la vedette : rameur, vélo, tapis de course, vélo elliptique, stepper, climber, assault bike…Si certains de ces appareils permettent une dépense calorique un petit peu plus importante, ce n’est pas ça qui est le plus important à prendre en compte.

Pour perdre du ventre, et donc du poids, il faut être régulier : il est donc essentiel de choisir des appareils qui plaisent le plus, afin de pouvoir faire de longues sessions sans se lasser. Sébastien Masson, coach sportif

Quand certains ne jureront que par le rameur, d’autres s’amuseront plus avec le vélo elliptique et d’autres encore préféreront alterner les machines pour varier les plaisirs.

L’appareil le plus « calorivore » est a priori le tapis de course, suivi de près par le vélo elliptique et le rameur. Mais le nombre de calories brûlées en s’entraînant avec chaque appareil dépend aussi de l’âge, du poids et de l’intensité de l’entraînement.

Concernant la durée et la fréquence des entraînements, Sébastien Masson recommande une séance de 30 minutes à une heure, à intensité modérée et tous les deux jours. « Il faut mieux des séances un peu longues à intensité moyenne que courtes à intensité forte », précise ce dernier.

Abdominaux : quel appareil de musculation choisir pour un ventre plat ?

Les machines de musculation axées sur le travail de la sangle abdominale sont efficaces dans un second temps, pour dessiner la taille et le ventre, et obtenir l’effet « ventre plat ». Elles sont utiles pour les personnes sujettes aux ballonnements qui ont tendance à avoir le ventre rond et gonflé et pour celles qui convoitent le fameux « six packs », ou plaquettes de chocolat.

« Le banc à abdominaux avec relevé de jambes ou l’appareil à crunch sont des appareils simples et efficaces pour renforcer la sangle abdominale » indique le coach.

Une simple barre permet également de pratiquer le toes to bar, un exercice extrêmement efficace pour sculpter ses abdominaux, si tant est qu’on le maîtrise. Le toes to bar consiste à se suspendre avec les mains, puis à soulever ses jambes jusqu’à ce que les orteils touchent la barre.

Quid des ceintures d’électrostimulation pour éliminer la graisse du ventre ?

Pour les allergiques au sport, la ceinture d’électrostimulation est un dispositif qui permettrait de renforcer les 4 paires de muscles abdominaux à l’aide d’impulsions électriques douces. Il existe de nombreux modèles, plus ou moins performants, avec des fonctions variées : vibrations, mode massage, chauffante, différentes intensités et types d’électrodes…

« Les modèles de ceinture les plus performants semblent efficaces pour renforcer la sangle abdominale, mais ils ne le sont pas pour faire fondre la graisse autour de la taille car elles n’entraînent pas de dépense calorique », rappelle Sébastien Masson.



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